FICHE : Les dragons de Komodo

Il y a des moments qui marquent un voyage. Avec les enfants de l’école de St Etienne du Grès, nous avons ainsi coché depuis bien longtemps le jour ou je devais me rendre sur « l’île des dragons ». A partir du moment où l’un d’entre eux a présenté cette bête étrange dans son exposé sur l’Indonésie, l’affaire était pliée ! Plus de place pour les singes, les volcans, les temples ou autres facettes fantastiques de cette Indonésie que j’adore. Et je peux les comprendre. Je dois meme avouer que moi aussi j’attendais avec impatience de pouvoir aller à la rencontre de ces gros lézards présents sur les îles de Rinca et de Komodo et que je me réserve pour la fin de mon séjour à Florès.

C’est sur la route, dans une auberge, à Mon je crois, que je rencontre une polonaise qui m’explique comment elle est allé les voir. Elle m’a conseillé de rajouter quelques euros de plus et de partir deux jours au lieu d’un seul. Ansi, en plus de l’ile de Komodo, je pourrai visiter Rinca et surtout dormir sur un bateau de pêche aménagé pour le lendemain partir à la rencontre des raies Manta, autre animal aux lointaines origines, véritable géant des océan.

Fiche du dragon de Komodo

Description de la bête

Le dragon de Komodo est un reptile de la famille des varans. Ce gros lézard pèse environ 70 kg et peut mesurer de 1 à 3 mètres sans la queue, qui est presque aussi longue que son corps.
Sa peau est grise, noire ou d’un vert foncé. Elle est recouverte de plaques munies de petits os. Il a une grande gueule qui contient 60 dents et une longue langue jaune fourchue, dont il se sert pour sentir les odeurs et pour se déplacer dans l’obscurité. En effet, si de jour il peut voir jusqu’à 300 mètres, sa vision nocturne est assez faible par contre il peut repérer une proie jusqu’à 5 kilomètres grâce à son odorat.
Ses 4 pattes sont courtes et charnues, et terminées par des griffes recourbées mesurant 5 cm.

Son lieu de vie

Le dragon de Komodo n’est présent que sur certaines îles d’Indonésie, notamment sur Komodo et Rinca que je suis aller visiter. Il vit dans des milieux chauds et secs tels que les prairies et les savanes. On peut aussi l’admirer dans quelques zoos comme à Londres ou à Washington.

Son alimentation

Le dragon de Komodo est carnivore et se nourrit principalement de corps d’animaux (et parfois d’humains) morts. Il lui arrive cependant de chasser des invertébrés, des oiseaux et des mammifères tels que les buffles, les chèvres, les sangliers et même les jeunes varans ! Car en effet, cet animal fort sympathique d’apparence n’hésite pas à manger sa progéniture si le besoin s’en fait sentir.
En fonction de la taille de sa proie, le dragon de Komodo attaque en la mordant, en brisant sa colonne vertébrale, ou en l’assommant d’un coup de queue. Il ne poursuit pas ses proies car il n’est pas très rapide à la course (18km/h max).


Une fois qu’il réussit à les mordre, il les infecte par son venin mortel et les repère plus tard grâce à sa langue. Ses mâchoires ne sont pas très puissantes, mais elles sont très élastiques. Elles lui permettant d’avaler en entier une proie de la taille d’une chèvre (rien que ça !). Une fois sa proie digérée, il en régurgite les cornes, les dents et les poils. Il se nourrit une fois par mois en général.

Sa reproduction

La période de reproduction se situe entre mai et juin. En septembre, la femelle exploite un nid abandonné par un oiseau pour y pondre une vingtaine d’œufs. Elle va ensuite les couver pendant 7 à 8 mois et l’éclosion aura lieu en avril. Les nouveau-nés mesurent environ 30 cm et sont donc très vulnérables. C’est pourquoi ils se mettent à l’abri des prédateurs le plus tôt possible dans un arbre, le temps pour eux d’atteindre la taille adulte.

Son espérance de vie

Les dragons de Komodo peuvent vivre jusqu’à 50 ans.

Le cri du dragon de Komodo

Il émet plusieurs vocalisations, telles que des sifflements et des grondements, pour marquer notamment sa soumission à un dragon dominant.
Pour ma part, un dragon pas méga content de me voir, me la fait comprendre en faisant un bruit à mi chemin entre le sifflement du serpent et le feulement du chat.

Signes particuliers

Les dragons de Komodo sont capables de se reproduire sans qu’un accouplement n’ait lieu. Ce phénomène, appelé parthénogenèse, permet que les femelles même isolées puissent assurer la continuité de l’espèce. En effet, ce type de reproduction donne toujours naissance à des mâles, avec lesquelles elles pourront s’accoupler plus tard.

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