Expo : l’art, les sciences et la fiction !

Si je vous parle d’Art, de Bio technologies, d’imagerie numérique et de silicone, vous vous imaginez bien que les images qui vont suivre vont changer des poissons, crocodiles et autres volcans vus jusqu’à maintenant n’est-ce pas !

Aujourd’hui, je suis allé au Queensland Art Gallery | Gallery of Modern Art (QAGOMA) pour découvrir le travail de l’artiste australienne Patricia Piccinini.

L’artiste pose devant une sculpture la représentant avec dans ses bras une créature mi-homme, mi-cochon, mi-basket (je ne mens pas c’est sur le cartel !)

L’affiche m’avait interloquée et puis, une fois n’est pas coutume, il y a un musée, hop hop hop on rentre ! 

Patricia Piccinini travaille depuis les années 1990 aux rapports entre la nature, les sciences et les biotechnologies. Elle ne travaille pas à partir du vivant et n’est donc pas à proprement parlé une bio-artiste (je fais genre mais j’ai du googleliser « Bio-artiste » avant de l’employer de manière décomplexée). Elle travaille, à travers l’imagerie numérique mais aussi en modelant le silicone et en manipulant poils et cheveux humains à représenter ce qu’est le vivant (et ce qu’il pourrait être).

Je me suis donc retrouvé nez à nez avec des sculptures hyperréalistes de créatures imaginaires mi humaine, mi wombat, mi-basket par exemple ou celle qui m’a le plus scotchée un espèce de monstre à la croisée des chemins entre l’homme et le cochon qui symbolise l’évolution d’un mutant permettant de créer des greffes dans l’avenir (Vous rigolez mais ça va arriver !).

La fameuse créature hybride qui permettrait d’avoir de bons greffons !

Elle se crée son petit univers qui me fait dire qu’il ne doit pas faire bon vivre dans sa tête et parvient à créer un certain malaise (ou une forme de fascination qui nous fait nous sentir mal à l’aise) sans pour autant faire de ses oeuvres des manifestes.  Elle ne montre pas de jugement et se contente de faire de nous des funambules tanguant entre anticipation et science-fiction.

Ca fait loin pour vous conseiller de venir voir cette expo mais si vous voulez demander à votre prof d’art plastiques de vous parler d’hyper réalité ou de la rencontre entre les arts et les sciences, c’est le moment !

BONUS :

Pour mes amis travaillant dans les musées, j’ai adoré les panneaux d’information pour les enfants (et les étrangers pas forcément super à l’aise avec l’anglais, surtout dans une expo comme celle-ci !)

 

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