• Home
  • Animaux
  • Les poissons des océans Indien & Pacifique

Les poissons des océans Indien & Pacifique

Je pense vous avoir bien assez rabâché les oreilles avec mes plongées en Indonésie puis en Australie.
Ensemble, nous avons pu découvrir les bases de ce sport et ainsi le relier à des matières comme la physique ou les SVT.
J’ai également profité de mon passage à Cairns, pour essayer de vous faire un état des lieux de ce que j’ai pu voir de la grande barrière de corail. Je profite tout de même du défi lancé par l’Erreur 404 pour vous donner une des raisons qui fait que je prends autant de plaisir à plonger : Observer les poissons dans leur milieu naturel.

Alors certes, autant vous le dire de suite, le défi tait bien au dessus de mes capacités. Il m’était en effet demandé de vous faire découvrir 5 espèces rares de poissons. Malheureusement, mes 16 pauvres plongées net mon niveau ne me permettent pas d’aller dans des endroits insolites pour découvrir des poissons que seuls certains plongeurs aguerris peuvent observer.
Néanmoins, j’ai plongé dans l’océan Indien et dans l’océan Pacifique. Autant vous dire que moi qui suis habitué aux gobies, aux vieilles et aux girelles de ma Méditerranée chérie, chaque plongée m’apportait son lot de découvertes en terme de poissons.
Quand j’étais petit, j’avais un jeu de sept familles présentant les poissons de la planète : Les poissons, clowns, les poissons chirurgiens, les poissons anges, les requins et autres poissons pierres étaient pour moi autant de fantasmes que ce qu’ils suscitaient des questions.
Pourais-je un jour en observer ailleurs que dans un aquarium ? Sont-ils autant coloriés en vrai que sur mes cartes, les poissons clowns sont-ils aussi drôles que leur nom le laisse entendre ? Les poissons chirurgiens ont-ils des spécialités du genre « branchies » et enfin les requins sont-ils vraiment les monstres redoutables que l’on voit (ou pas) dans les dents de la mer ?
J’ai pu voir bon nombre des poissons qui sont sur mon jeu de cartes. Pourtant, et peut-être l’ai-je un peu fait exprès en achetant un cahier 200 pages, plus je note les poissons que je vois, plus je le trouve vide et me dis qu’il me reste tant à découvrir.

Les poissons clowns

En fait le terme de « Poisson clown » ne désigne pas moins de 30 espèces de poissons marins des récifs coralliens. Ces espèces sont elles-même réparties dans un groupe plus large appelé communément en France « Poissons-demoiselles.

Les poissons clowns sont tous de couleur orange, jaune ou brune, souvent avec de larges bandes blanches et toute espèce de poisson-clown vit obligatoirement en symbiose avec une sorte de grande anémone de mer ce qui fait que même si sa petite taille (18cm pour les plus grandes espèces) le rend difficile à repérer, il nous suffit de chercher l’anémone qui les dissimule !

Pour la petite histoire, le poisson clown vit en harem de mâles dominé par une femelle.

Les poissons chirurgiens

La famille des poissons chirurgiens comporte 81 espèces réparties en trois sous-familles et six genres. Le nom de la famille dérive des appendices en épines acérées de la queue . Ces épines sont très coupantes et enduites d’un mucus toxique. Lorsqu’un danger menace, ils n’hésitent pas à donner de violents coups de queue en direction de celui-ci.

Les poissons papillons

est un appellation courante regroupant des poissons marins de la famille des Chétodontidés, en particulier le genre Chaetodon.

Si les poissons-papillons marins ont hérité de ce nom vernaculaire, cela vient bien sûr de leur patron de coloration, très vif, qui rappelle parfois certains papillons aériens aux couleurs chatoyantes. De plus, ces poissons offrent parfois une sorte d’œil noir au bout de leur corps ou de leur nageoire dorsale, créant une tromperie pour les prédateurs, à l’instar des papillons aériens qui arborent eux-aussi des yeux sur leur ailes en mesure de défense échappatoire.

Les poissons ballons

D’emblée, on pourrait dire du poisson ballon qu’il est rond comme un ballon, et c’est bien là sa caractéristique majeure ! Au départ, ils ne sont pas gonflés comme des outres mais ont la forme d’un ballon de rugby plutôt que celle d’un ballon de foot… Chez tous les poissons ballons, la peau est empoisonnée ainsi que les viscères ! Ces poissons marins peuvent se gonfler devant un prédateur pour devenir 3 à 4 fois plus gros, mais ce faisant, ils ne peuvent quasiment plus nager et ils se laissent alors porter par les flots et courants.

Les merous

Le mot mérou est d’origine espagnole avec mero et désigne un poisson osseux pouvant atteindre 2 mètres de long et peser plus de 100 kg.

La couleur de la robe du mérou lancéolé varie suivant l’âge. Les jeunes individus portent des marques irrégulières noires et jaunes. Les adultes présentent une teinte marron-gris, avec parfois quelques tâches fugaces plus claires. Les plus gros sujets (qui sont aussi les plus vieux) ont une robe uniforme dépourvue de tâches.

Les rascasses

La rascasse est un poisson mauvais nageur dépourvu de vessie pour la nage ce qui toutefois est plutôt positif (j’ai pas compris) pour l’immobilisme sur le sable.
Elle se nourrit de poissons, crevettes, crabes, crustacés et mollusques grâce à sa bouche volumineuse garnie de dents fines et nombreuses.

Les nageoires sont pourvues de rayons ossifiés épineux. La nageoire dorsale est venimeuse !!! Le nom commun anglais (scorpion fish) est très suggestif à cet égard, car la piqûre peut être aussi violente que celle d’un scorpion.

Les tortues

Les tortues marines existent depuis plus de 100 millions d’années. Ce sont des espèces adaptées à la vie en mer, précisément en haute mer et dans les récifs. Elles vont à terre pour pondre leurs oeufs sur les plages du monde entier, uniquement les plages où elles sont elles-mêmes nées. Elles sont présentes surtout dans les eaux chaudes de l’océan, mais on peut aussi les rencontrer dans les eaux tempérées.

La plupart des tortues marines sont des animaux de grande taille possédant une carapace de forme ovale, dont la formation est d’origine dermique, plus aplatie que celle des tortues terrestres. Leurs pattes avant ont la forme de larges battoirs aplatis et leur servent à la propulsion. Les pattes arrières ont la forme de petites raquettes et leur servent de gouvernail. Elles peuvent avancer jusqu’à 30 km/h mais sont surtout capables de nager avec endurance pendant plusieurs milliers de kilomètres.

Les raies

La raie pastenague à taches bleues

La raie pastenague à taches bleues ou pastenague queue à ruban (Taeniura lymma) est une raie de la famille des Dasyatidae. L’espèce est présente jusqu’à une profondeur de 30 m. Elle est fréquente dans les habitats côtiers ou à proximité de récifs coralliens des océans Indien et Pacifique occidental. Cette raie assez petite ne mesure pas plus de 35 cm de largeur : le disque pectoral est ovale et largement régulier, les grands yeux sont protubérants, la queue courte et épaisse surmonte un repli encaissé dans la nageoire. Le poisson est facilement reconnaissable à son éclatant jeu de couleurs qui consiste en de nombreux points bleus électriques sur un fond jaunâtre avec une queue striée de deux bandes bleues.

Les raies manta

Toutes les raies ont un corps aplati en forme de cerf-volant. Ces animaux possèdent également des épines venimeuses qui peuvent infliger des blessures, ce qui les rend dangereuses. Cependant, les raies Manta ne possèdent pas ces épines à la base de leur queue. Leur surface dorsale est plus ou moins sombre avec des marquages pâles.

es raies Manta sont des animaux géants. Elles peuvent atteindre une envergure de 8 mètres et peser jusqu’à deux tonnes.

Les raies Manta ne sont pas dangereuses. Elles sont même plutôt inoffensives et ne peuvent blesser les plongeurs ou les nageurs. Elles sont généralement assez curieuses et nagent souvent autour d’eux. Elles peuvent même parfois sauter au-dessus de la surface de l’eau pour se débarrasser de leurs parasites !

Les poissons perroquets

Le poisson perroquet doit son nom à sa couleur ainsi qu’à ses dents soudées en forme de bec qui lui permettent de broyer le squelette des coraux, contribuant ainsi à la formation du sable corallien.

Ils se nourrit essentiellement d’algues qu’ils racle sur les rochers grâce à leur bec. Les fragments de roche arrachés sont alors broyés dans une poche semblable à un gésier.

De plus, pour s’attaquer aux squelettes calcaires des coraux et aux algues coriaces, leur pharynx est tapissé de plusieurs rangées de dents capables de les broyer en une fine poussière. Un poisson perroquet peut produire à lui seul plus de 90kg de sable chaque année.

La nuit, le poisson perroquet se réfugie dans un abri et s’entoure parfois d’un cocon de mucus transparent pour se protéger des prédateurs.

Au cours de leur existence, ils subissent plusieurs transformations : leur robe change de couleur en fonction de leur âge, de leur sexe ou même de leur rang social.

La plupart des espèces de poissons perroquet sont hermaphrodites, d’abord femelles, elles se transforment ensuite en mâle au cours de leur vie.
Les juvéniles et les femelles de cette espèce sont plutôt ternes alors que les mâles arborent des couleurs vives, vertes et bleues.

Les requins

Le requin est un poisson cartilagineux élasmobranche, un squale de taille variable, de quelques dizaines de centimètres à plus de 20 mètres. Certains requins sont voraces et redoutables, mais la majorité sont sans danger pour l’homme. La plus grande menace pour les requins est le shark finning, la pratique de la pêche aux ailerons de requins qui pourrait amener une disparition de plus de 50% des populations des grands requins d’ici 2030.

Il m’a été donné d’observer 3 espèces de requins à Bali, puis en Australie.

Le requin corail

Ce sont les requins les plus communs des eaux peu profondes du Pacifique et de l’océan Indien. Cette espèce vit en général sur les versants externes des récifs à des profondeurs comprises entre la surface et une quarantaine de mètres.

Facile à identifier, le requin corail à une tête plate, le museau émoussé et des appendices nasaux proéminents. Les nageoires caudales et dorsales sont ornées de tâches blanches et la seconde nageoire dorsale est très haute. On confond souvent le requin corail avec les requins à pointes blanches de récif (Carcharhinus albimarginatus) et les requins océaniques (Carcharhinus longimanus). Ce petit squale a mis en œuvre une technique surprenante. En effet, il utilise la force résiduelle des courants pour s’oxygéner sans effort tout en restant caché au fond d’une crevasse. La nuit venue, il se met en quête des poissons coralliens qui dorment dans leurs abris. A ce moment là, leur indolence n’est plus qu’un souvenir. Ils se comportent en prédateurs féroces et également en charognards. Pour assouvir leur faim, ils vont jusqu’à briser le corail pour attraper leurs proies.

Le requin tapis

Les requins-tapis sont de piètres nageurs; leurs bébés également. Depuis des millions d’années, ils ne vivent que près des côtes australiennes. Les conditions particulières qui y règnent ont amené cette espèce à développer des adaptations très particulières, uniques même. Parfaitement mimétique dans son milieu de vie, le requin-tapis laisse approcher ses proies et les avale d’un coup. Il en est de même pour les requins-tapis tachetés.

Les mâles sont matures à 112 cm, les femelles à 110 cm. Ovovivipare, une femelle se reproduit tous les 2-3 ans et peut donner naissance à entre 18 et 29 jeunes après une gestation de 9 à 11 mois. Le requin-tapis peut atteindre 149 cm de long ; les juvéniles mesurent entre 22 et 26 cm à la naissance.

L’info primordiale : Malgré sa grande bouche qui pourrait laisser penser qu’il peut avaler de grosses proies, le requin tapis est sujet à ballonnement…

Le requin-taureau

Le requin-taureau encore appelé requin tigre des sables (à ne pas confondre avec le requin tigre des bois… le Tiger Woods… ) a pour nom scientifique Carcharias taurus. Un requin taureau mesure en moyenne 2 m voire 2,50 pour les mâles avec un maximum de 3,20 mètres.

Au vu des belles rangées de dents recourbées et effilées que le requin taureau affiche on pourrait penser que ce poisson est dangereux. Il l’est potentiellement mais attaque très rarement.

Le requin-taureau « rote » et ça s’entend ! Pour nager sans couler, le requin taureau doit maintenir sa flottabilité. Contrairement aux autres poissons, il n’a pas de vessie natatoire et il garde son équilibre dans l’eau en avalant de l’air qui reste dans son estomac.

Vous pourrez rencontrer le requin taureau dans l’Atlantique Ouest (du Canada à l’Argentine) et Est (du Maroc au Cameroun), en Méditerranée, en mer Rouge, dans la zone indo-Pacifique (à l’exception du Pacifique Est). Il vit plutôt en milieu côtier et benthique (près du fond), dans les eaux tropicales et tempérées, jusqu’à 220 m de profondeur. On peut également le croiser au large. 

Le requin-taureau est classé comme espèce vulnérable par l’UICN. Cela signifie qu’il est confronté à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage. Les requins-taureaux ont été souvent capturés, soit en tant que trophées de pêche sportive, soit, occasionnellement, pour la consommation de leur chair comestible.

BONUS : Parce que je ne l’ai vu que de loin… mais ça compte quand même… La baleine à bosse

La baleine à bosse peut effectuer des sauts spectaculaires hors de l’eau. Ses nageoires pectorales sont de grandes tailles, contrairement aux autres cétacés et son chant très élaboré est aussi une de ses caractéristiques. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier.

Voir ou revoir mes plongées :

À Bali

La grande barrière de corail

Jullian’s rock

 

 

 

Laisser un commentaire

UA-108539550-1