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Le désert d’Atacama : le désert le plus aride du monde !

Ah le désert d’Atacama ! Situé au nord du Chili, cette charmante place est réputée pour être l’endroit le plus sec de la planète. Il se murmure même qu’il y existe des zones sur lesquelles il n’a pas plu depuis quelque 400 ans. C’est dire ! Et la moyenne annuelle des précipitations dans ce désert n’est que de 0,1 millimètre (malgré mes tentatives pour faire monter la moyenne à l’arrière des buissons). Le tout faisant du désert d’Atacama, un désert 250 fois plus arides que le Sahara. Et si on y allait !?!

A peine revenu de l’ile de Pâques qui, en terme de pluviométrie je boxe pas dans la même cour, je me décide à aller rejoindre les filles rencontrées plus tôt à Valparaiso pour visiter San Pedro d’Atacama et le Salar d’Uyuni en leur compagnie. 

Arrivant un jour avant elles, je me propose de réserver un logement pour nous. Grosse erreur de leur part que d’avoir accepté le deal ! Le lendemain, et à peine revenues de Patagonie, je les retrouve dans l’hôtel en question… problème : j’avais réservé en ligne pour le mois prochain ! Heureusement, nous n’avons pas eu de mal à trouver un autre hôtel.

En leur absence j’avais déjà fait un premier tour de la ville, visité le musée des météorites, et pris le temps de faire une petite randonnée. 

Atacama et les chasseurs de météorites

Non content d’être le pays d’Amérique latine qui possède le ciel le plus clair du monde, le Chili est aussi le plus grand collectionneur de météorites. 

L’augmentation progressive de cette collection – de 60 espèces différentes en 2000, le Chili en compte désormais au moins 500 – montre l’intérêt grandissant de la communauté scientifique pour ces bouts d’univers arrivés sur terre (l’université d’Aix Marseille envoie chaque année une équipe dans le désert d’Atacama à cet effet).

Généralement, les météorites viennent d’astéroïdes qui voyagent entre Mars et Jupiter et font entre 150 et 450 millions de kilomètres avant d’entrer dans l’atmosphère. Nombreuses sont celles qui se désagrègent à ce moment-là. De celles qui passent la barrière de l’atmosphère, 70% tombent dans l’océan. C’est vous dire à quel point c’est difficile de tomber sur un de ces cailloux ! 

Cependant, le Désert d’Atacama est le centre névralgique de tout ce qui touche à ce domaine. Les plus grands impacts de météorites ont été découverts dans cette zone. Le plus connu ? Le cratère de Monturaqui situé au sud du Salar d’Atacama.

C’est aussi à San Pedro de Atacama qu’a été construit le premier et l’unique Musée de Météorites. Ce dernier expose plus de 3000 exemplaires de météorites, et propose des excursions dans le désert centrées sur la chasse aux météorites ! 

Le maté m’a maté !

Mon premier maté en Patagonie. Il avait comme un gout d’infusion de tabac à pipe… c’est dégeulasse mais nos têtes de grignon font rires les locaux.

Le matin de leur arrivée, j’étais resté bavarder à mon premier hotel avec une tchèque et une uruguayenne. Nous refaisions un peu le monde et je tentais de leur expliquer que « bien sur que si la France est un beau pays, Vous devriez venir à Arles avant que je m’énerve ! » autour d’un Maté concocté par l’uruguayenne. Le maté est une sorte de boisson aux… herbes (un truc du genre) que l’on boit chaude et à la paille. Il y a tout un rituel. Il ne faut pas touiller la mixture avec la dite paille, il faut boire d’un coup tout le contenu de la tasse et ne pas la reposer mais la donner à son voisin. En France, une seule personne en bois, il est blond et blanc comme un cul mais s’appelle Griezmann alors on ne peut pas se moquer.   

Niveau gout, le maté, c’est un peu comme si l’on prenait du tabac à pique et qu’on le buvait en tisane. A chaque fois que les habitués (Argentins et uruguayens surtout) en font boire aux gringos, ils semèrent et nous sorte la meme soupe « vous finirez par aimer ! ». 

Ceci-dit, la préparation de ce maté était un peu particulière. En effet, après avoir bu deux ou trois tasses chacuns, Elisabeth, l’uruguayenne, fini par nous dire. Au fait, si vous sentez des effets secondaire c’est juste que je stop mon maté dans ma boite à weeds donc il se peut que… 

Micha, la Tchèque éclate de rire et lui tend la tasse qu’elle allait boire. Elle devait partir faire du vélo dans l’après midi et comptait bien ne pas tomber dans un ravin. 

Nous continuons la conversation jusqu’à ce que mon heure arrive. Quand je pars, mes yeux ont du mal à suivre les mouvements de ma tête mais je me dis que c’est parce que je dois la bouger super vite.

Une fois avec mes trois françaises (entre gens bien qui ne se droguent pas !) nous partons déjeuner (j’ai la dalle !) et élaborer le plan des prochains jours. L’après midi consistera à arpenter la rue des agences de voyage et à dire à chacune que ça voisine nous propose un meilleur prix jusqu’à ce que l’une d’entre elle finisse par nous proposer ce que nous recherchions. Une excursion à quelques 4300m d’altitude pour aller voir le plus grand site de geysers de l’hémisphère sud. 

Malgré le fait que nous nous pensions chanceux, le site rouvrant aujourd’hui suite à une fermeture de plusieurs jours à cause de trop importantes chutes de neige, notre joie fut de courte durée car, malgré un réveil à 4h du matin pour aller voir le levé de soleil là-bas, c’est les gardes du parc qui ont été bloqués par une circulation encore compliquée. Du coup, nous avons été contraint à prendre notre petit déjeuné au bord de la route voyant le soleil se lever tranquillou derrière les montagnes…

Qu’est ce qu’un geyser ?

Un geyser est une source d’eau chaude dont l’origine provient d’une activité volcanique dite « atténuée ».

La présence de geysers dépend de certaines conditions géologiques et climatiques, ce qui explique leur faible répartition dans le monde et leur concentration dans certaines zones tectoniquement  (les plaques pas la danse) instables.

Le principe de fonctionnement d’un geyser est relativement simple. Une source d’eau chaude souterraine rencontre du magma en fusion et BIM ! Ça fait des chocapic ! Le bouillonnement de l’eau, dont la température peut atteindre 200°C, provoque une pression qui pousse les vapeurs et les jets vers la surface, à travers des tunnels en roches dures.C’est un peu le principe de la cocotte minute de manie en fait ! Ce phénomène est intermittent car il s’arrête et reprend par intervalles, plus ou moins régulières. 

On the road baby !

L’après midi, pendant que les filles étaient allées faire une promenade à cheval, je devais organiser la journée du lendemain. Ill fallait que je me rattrape et cela faisait 2 jours que nous courrions derrière la location d’une voiture que nous ne parvenions pas à trouver. 

Enfin une victoire ! La face est sauve. Je fini par trouver Europcar alors que je commençais à désespérer et à penser sérieusement que l’agence de location était tombée dans une faille spatio-temporelle. Tous les gens à qui je demandais l’adresse de l’agence m’envoyaient à la meme adresse… chez un particulier qui m’avait pourtant dit qu’il n’était pas Europcar. 

L’agence avait déménagé et partage désormais la cour principale d’une ferme… tu m’étonnes que je ne l’ai pas trouvé de suite !

Bref, le lendemain matin, nous partons au volant de notre pick-up énorme à la découverte des lagunes et de la vallée de la lune. 

Une journée plutôt cool pour moi qui n’avais pas à conduire sur des « chemins » de terre à peine carrossable. 

D’ailleurs nous avons failli nous perdre lorsque nous cherchions notre route pour rallier la vallée de la lune. Ceci nous montrant qu’il pouvait être facile de se perdre dans un désert alors même que nous voyons au loin la ville de San Pedro et devinions la vallée en question !

Nous finissons par la trouver et je suis obligé de courir au guichet pour acheter les tickets 3 minutes avant sa fermeture. L’honneur est sauf et nous pourrons assister à un superbe couché de soleil depuis le sommet d’une dune de sable.

Apres cette grosse journée, nous retournons en ville pour réserver notre tour pour partir à Uyuni le lendemain, mais ça, c’est une autre histoire.

Les flamants roses : ça pousse au chili aussi ces trucs là ?!?

Les flamants du Salar sont sans doute la principale attraction aux environs de San Pedro. 

Chose étrange, alors que j’en ai tout le tour du ventre chez moi, à Arles, je suis particulièrement excité à l’idée d’aller en observer dans les lacunes du désert d’Atacama. Qui sait, peut être qu’un me reconnaitra !

Il ne fallait pas trop que je compte là dessus sachant qu’il existe plusieurs espèces de flamants. 

Les nôtres, les fameux « flamants roses » (Phoenicopterus roseus) ne vont pas au Chili (efin peut-être en vacances, mais il caille sévère là-bas et je ne vois pas trop l’intérêt pour eux d’y aller. 

Par contre on peut observer 3 autres types de flamants qui eux, sont habitués à voir de la neige et à marcher sur la glace. 

Le flamant andin (Phoenicoparrus andinus) vit  dans la partie chilienne de la cordillère des Andes, sur les hauts plateaux de Bolivie et du nord-ouest de l’Argentine près des lagunes salées. Le désert d’Atacama, il connait bien !

Il est reconnaissable à son plumage blanc-rosâtre avec le bout des ailes noir. Adulte, son cou prend un couleur très rouge. Ses pattes sont jaunes et il y a des yeux ronds et noires.

Le flamant chilien (Phoenicopterus chilensis) Vit dans les régions tempérées d’Amérique du Sud, à partir de l’Équateur et du Pérou jusqu’au Chili et jusqu’à l’Argentine, en passant par l’Est du Brésil ; il y a des petites populations naturelles dans l’Utah et en Californie, aux États-Unis. Le mec est partout on dirait un breton ! 

Certains spécimens sont observables en Europe. Ils  se sont probablement échappés de captivité et ont formé des populations à la forêt de Zwillbrocker Venn, à la frontière de l’Allemagne et des Pays-Bas.

À la différence des bretons, pas de drapeaux pour vous aider à les reconnaitre. Par contre vous pourrez les reconnaitras à leurs pattes grisâtres aux articulations roses/rouges. Leur robe est légèrement rosées et plus de la moitié de leur bec est noir.

Leurs yeux, complètement blancs sont difficilement observables de loin (remarque toute personnelle. En cas vous les verrez vous !)

C’est le seul flamant du salar à effectuer parfois une « danse », tournoyant sur lui-même et tapotant des pattes, pour faire sortir les artémies de la vase (son met préféré).

Malgré son nom, tous les flamants de James (Phoenicoparrus jamesi) n’appartiennent pas à James c’est juste que cette espèce à été découverte par l’homme d’affaires britanique Henry Berkeley James (1846-1892) au Chili.

On peut le voir sur les hauts plateaux des Andes, au Pérou, au Chili, en Bolivie et en Argentine.

Comment le reconnaître ?

C’est un flamant de petite taille, à l’allure délicate. Ses pattes, rouge brique, ses stries carmin vif autour du cou et sur le dos. Son bec jaune avec le bout noir et le contour des yeux de forme triangulairefont de lui le vengeur masqué des flamants pou je ne m’y connais pas !

La vallée de la lune : C’est un petit parc pour l’homme mais un grand pas pour notre équipée 

Lavallée de la lune est un endroit désertique d’où est absente toute forme de vie à l’exemption du Liolaemus, une espèce de lézard qui doit bien s’y faire ch.er !

La vallée de la lune a été modelée pendant des millénaires par l’érosion de l’eau et du vent. Ses canyons, ses crêtes pointues, ses ravins et ses dunes grises et ocres qui lui donnent une apparence qui ressemble à celle de la Lune.

 

 

C’est pas sorcier le désert d’Atacama !

 

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