Les animaux remarquables des Galapagos

Vous ne trouverez pas l’Equateur dans mon itinéraire de base. De fait, vous ne trouverez pas non plus le Galapagos. 

En effet, au départ je devais aller voir les animaux que l’on trouve au Costa Rica. Mais voila, un voyage c’est aussi des rencontres et à plusieurs reprises, des voyageurs me disaient « L’Équateur, n véritable coeur de coeur » ou « l’Équateur c’est le paradis méconnu de l’Amérique du sud ». 

Alors quand j’ai mieux regardé mon itinéraire, je me suis dis que pour aller du Perou en Colombie, il me fallait prendre l’avion et que l’avion alors que je pouvais prendre mon temps en passant par l’équateur. Ça a été le début de la fin pour moi. Parce que oui, une fois que tu choisi de visiter l’Équateur tu te dis que bon, tu n’y reviendras pas dans les 15 prochains jours. Et tu finis par te convaincre que tu n’as qu’une vie et qu’une opportunité comme les Galapagos ça ne se présente pas tous les ans ! 

Je prends l’excuse qu’avec la montée du néo-crétinisme  (dieu serait à l’origine de toute vie sur terre) qui s’ajoute à la montée de théories telles que « la terre est plate » (lire mes articles sur Magellan et la mitad Del mundo pour voir que, si si, la terre est bien ronde !), écrire un article sur la théorie de l’évolution pouvait offrir une nouvelle opportunité aux professeurs (coucou Mathilde, Frédérique et aux autres qui nous suivent !) Pour aborder ces sujets en classe.

Je dois quand même malgré tout avouer que l’idée de nager avec les requins marteaux m’obsède au moins autant que ce que m’avait obséder l’ascension du Huayna Potosi. Les élèves on parfois bon dos ! 

Après une semaine sur les iles, une plongée fantastique et la découverte de nombreuses espèces d’animaux que je ne pensais pouvoir découvrir que dans les livres, je me dis que vous parler de ces animaux surprenants pourrait également attiser votre curiosité. 

Les Îles Galápagos abritent une proportion très importante d’espèces endémiques (yes, un nouveau mot ! Ça veut dire qu’elle n’existe nulle part ailleurs, rappelez vous des dragons de Komodo, c’est pareil !). C’est l’endroit parfait pour faire des rencontres du 3e type ! 

Les pinsons des Galapagos :

Illustration from page 379, « Journal of Researches » 2nd Edition 1845 Charles Darwin.

Comme nous l’avons vu dans l’article sur l’évolution, les petits changements de cette espèce de pinson ont aidé Darwin à commencer à formuler sa théorie sur la sélection naturelle. Souvent appelé le pinson de Darwin, il y a 17 espèces de pinsons sur l’archipel de tailles variées allant de 10 cm à 20 cm.

La caractéristique clé qui différencie chaque espèce est la forme et la taille du bec, chacune d’entre elles s’étant spécialisée dans un type de nourriture différent, allant des noix et des graines aux insectes en passant par la pulpe de cactus selon ce qu’ils trouvaient sur l’ile qu’ils avaient colonisé).

Les pinsons des Galapagos peuvent être aperçus dans tout l’archipel et pour une espèce aussi importante dans l’histoire de la science, les pinsons de Darwin ne sont pas une espèce particulièrement exotique ! S’il est vrai que leur couleur uniforme et peu colorée ainsi que leur comportement sont peu remarquables, ces petits oiseaux sont une véritable icône des îles et de l’unicité de l’archipel. 

Cependant, l’avenir de l’espèce suscite certaines inquiétudes. Les pinsons sont actuellement menacés par une mouche parasite introduite et font actuellement l’objet d’études de recherche pour aider les autorités du Parc National des Galapagos à préserver ces oiseaux uniques.

Le flamant des Galapagos :

Je vous vois venir, vous les complotistes qui disent que je ne suis pas parti de ma chère Camargue à chaque fois que je poste une photo de flamant !

Mais le flamant des Galapagos n’est pas le même que le flamant rose que nous avons chez nous. C’est également la seule espèce de flamant dans l’archipel. La population actuelle est estimée entre 400 et 500 spécimens. Ces oiseaux magnifiques et élégants se reproduisent en petites colonies entre juin et mars. Ils construisent leurs nids de boue dans les lagunes d’eau salée où ils vivent, se reproduisent et se nourrissent.

TCe sont les pigments caroténoïdes contenus dans ces minuscules créatures qui donnent aux flamants des Galapagos leur belle couleur rose. Pendant la saison de reproduction, les oiseaux se lissent les plumes grâce à la sécrétion d’une glande spéciale qui contient également ces caroténoïdes, ce qui rehausse encore davantage leur couleur rose. On peut dire que les flamants des Galapagos sont plutôt coquets !

Les tortues géantes des Galapagos :

Animal le plus emblématique de la faune sauvage des Galapagos, la tortue géante est unique et probablement l’une des plus connues des espèces endémiques de l’archipel. 

Il y a existe 15 sous-espèces de tortues géantes des Galapagos. Elles se trouvent principalement sur les hautes-terres d’îles comme Santa Cruz, Isabela, San Cristobal et Española. Il y a actuellement environ 30 000 tortues géantes recensées aux Galapagos.

La tortue géante des Galapagos a l’une des durées de vie les plus longues de tous les animaux sauvages. Elles peuvent vivre jusqu’à 100 ans !! Une des questions les plus récurrentes posées est « d’où viennent les tortues? ». On pense que toutes les sous-espèces sont des descendantes d’une espèce unique qui a été emportée et dérivée par les courants (vous êtes au point sur la théorie de l’évolution maintenant, vous savez donc comment ça marche !). Les tortues flottent naturellement et peuvent survivre pendant plusieurs mois sans nourriture ni eau, dérivant à la merci des vents, des vagues et des courants. Les tortues ont alors pu atteindre leur grande taille grâce à leur isolement et à l’absence de prédateurs naturels. Ces doux géants ont trouvé l’endroit parfait pour évoluer par accident !

Malgré tout, l’homme, en venant s’installer dans l’archipel a introduit de nouveaux prédateurs sur l’ile. Bon d’abord lui même, je suis sur qu’à l’époque on se faisait des bon gros barbecue de tortues géantes devant le foot le dimanche ! Mas surtout les chats et les chiens. Aujourd’hui, notamment grâce aux actions du centre Darwin, les tortues sont protégées et réintégrées progressivement dans leur iles d’origines.

Les tortues vertes des Galapagos :

Pour rester dans le thème, lors de mes plongées, ou même en snorkeling (palme, masque tuba) j’ai pu observer un peu partout des tortues marines, les tortues vertes des Galapagos.

La tortue verte des Galapagos est la seule de son espèce à nicher sur l’archipel. On la trouve rarement ailleurs dans le monde. 

Comme toutes les tortues, leur vie commence par l’éclosion d’un oeuf parmi les 200 œufs que pond chaque femelle. Même si, par exemple, la plage de tortura Bay est fermée à partir de la tombée de la nuit pour enlever un potentiel prédateur (l’homme), lorsque les tortues viennent pondre dans les mangroves près de la plage, elles devront quand même lutter contre les cormorans, les albatros, les goélands, les oiseaux frégates, les crabes, les buses et d’innombrables autres prédateurs qui attendent que les jeunes tortues voient le jour. La plupart n’atteignent jamais la mer. Les rares qui réussissent à s’y rendre ne sont toujours pas en sécurité car les requins et les oiseaux frégates peuvent encore les attaquer. Le minuscule pourcentage de celles qui s’échappent en haute mer doit encore se battre pour survivre et grandir jusqu’à ce qu’elles atteignent l’âge adulte plus de 30 ans plus tard.

Dans l’eau, ces animaux sont majestueux, paisibles  et je ne me lasse pas de les observer lorsque j’en aperçois nager doucement dans les eaux claires. Malgré cette apparence tranquille, la tortue verte des Galapagos est une nageuse hors pair puisqu’elle peut parcourir de longues distances à des vitesses de 30 km/h ou plus. 

Les adultes ont un régime principalement végétarien, mais les jeunes sont un peu plus gourmands et tenteront de manger n’importe quoi ! Les plus gros spécimens peuvent atteindre un poids supérieur à 130 kg.

Les tortues vertes des Galapagos sont officiellement classées “espèce en danger ». Leur principale menace est malheureusement l’Homme… (tadadam !) Bien que cela soit interdit aujourd’hui, elles ont été activement chassées pour leur carapace et leur viande et sont actuellement victimes de noyades accidentelles lorsqu’elles s’emmêlent dans les filets de pêche. L’introduction d’espèces envahissantes a également accru la prédation des nouveau-nés, ce qui a fait chuter la population. Heureusement, le commerce des tortues vertes des Galapagos a été interdit entraînant ainsi une chute spectaculaire de la chasse.

Iguane marin des Galapagos :

Autre symbole de l’archipel, les îles Galapagos abritent le seul lézard de mer au monde, l’Iguane marin des Galapagos. Ce reptile emblématique ne se trouve nulle part ailleurs et on peut observer 6 sous-espèces d’iguanes, chacune vivant sur une île différente.

Sur terre, les iguanes marins semblent presque maladroits car ils se déplacent lentement autour des rivages rocheux, mais dans l’eau ils se transforment en nageurs élégants et puissants. Leur régime alimentaire sont les algues, riches en nutriments,  qui poussent sur les roches volcaniques autour des rivages des Galapagos. Les mâles, plus gros, nagent souvent plus loin utilisant leurs puissantes griffes pour s’agripper aux rochers sous-marins lors du ressac. Les individus plus petits restent dans les rochers près de la ligne des hautes eaux, attendant que la marée descendante laisse apparaître des algues.

Les espèces varient en taille et les mâles changent de couleur pendant la saison des amours entre janvier et mars. Ceux de Fernandina et Isabela sont les plus grands, mais ceux d’Española et de Floreana sont les plus colorés, devenant vert vif et rouges. Le reste de l’année, tous les iguanes marins des Galapagos sont plus ou moins de couleur noire sur toutes les îles.

Un mécanisme biologique fascinant que les iguanes marins ont développé est leur façon de se débarrasser de l’excès de sel qui s’accumule dans leur corps dû à leur régime alimentaire d’algues marines : ils filtrent le sel par les vaisseaux sanguins qui passent par leur nez. Cela les amène à éternuer le sel à intervalles réguliers ! 

Les iguanes marins ne sont pas des animaux sociaux, mais ils sont très tolérants les uns envers les autres. Ils se regroupent souvent pour se réchauffer durant les nuits froides. Pendant la journée, ils sont très actifs et on peut les voir se prélasser au soleil le matin avant de partir nager. Lorsque ces animaux à sang froid plongent dans l’eau, ils ralentissent leur rythme cardiaque jusqu’ à 50 % pour conserver leur énergie et se nourrir le plus longtemps possible avant de retourner dans les roches chaudes et se réchauffer à nouveau.

Lézard de lave des Galapagos :

Le lézard de lave des Galapagos est le reptile le plus commun dans les îles,  sorte d»iguanes miniatures » que l’on peut voir se prélasser dans toute l’archipel.

Le lézard de lave des Galapagos mesure en moyenne 25 cm de long, et sa couleur peut varier du gris au brun en passant par le vert ! Les mâles sont habituellement plus gros que les femelles et peuvent être reconnus à la crête qui longe leur dos.

Un comportement particulièrement intéressant a lieu entre les mâles rivaux qui défendent leurs territoires. Si deux individus s’affrontent, plutôt que d’attaquer physiquement ce qui pourrait être potentiellement préjudiciable, ils font des pompes ! Ils essaient ainsi d’avoir l’air plus gros et plus forts et de repousser l’adversaire (je kiffe !). Deux mâles peuvent commencer à se battre avec des coups de queue ou même des morsures. 

Les lézards de lave des Galapagos sont visibles toute l’année et sont actifs pendant la journée. On les trouve principalement dans les basses terres, et souvent sur les rochers chauds près du rivage, parmi les iguanes marins. Bien qu’ils ne soient pas spécifiquement menacés, comme beaucoup d’espèces endémiques des Galapagos, leurs populations peuvent être durement touchées par le fort El Niño (sorte de courant marin qui réchauffe les eaux de surface des cotes pacifique en Amérique du Sud) et d’autres phénomènes climatiques exacerbés par le réchauffement global.

L’otarie des Galapagos : 

L’otarie des Galapagos est très commune tout autour des îles et j’adorais aller les voir sur la jetée le soir après le diner. Afalées sur les bancs elles ronflent et on peu les voir bouger dans leur sommeil (De quoi peuvent bien rêver les animaux ?). Il s’agit officiellement d’une sous-espèce de l’otarie de Californie, bien que certains experts affirment qu’il s’agit en fait d’une espèce distincte. Mais bon… quelle que soit l’espèce de toute manière elles font rêver les petits comme les grands qui adorent se prendre en photo à leurs cotés !

Les otaries des Galapagos vivent dans les eaux de l’archipel et on estime à 50 000 le nombre de spécimens dans les îles. Elles vivent dans de grandes colonies et s’installent souvent sur des étendues entières de plage sablonneuse où elles peuvent se prélasser, grogner, se disputer, roupiller, en somme, accaparer le territoire !  Les mâles sont d’une taille impressionnante, avec un cou très épais à l’âge adulte. Chaque groupe à son mâle alpha et méfiez vous d’eux ! 

Les femelles sont beaucoup plus petites, élégantes et gracieuses, dans l’eau comme sur terre.

La saison des amours se déroule de mai à décembre. Pendant cette période, les mâles deviennent très territoriaux et les combats sont fréquents. Lors de certaines approches en snorkeling (palmes-masque-tuba, rappelez-vous) mes guides me disaient de me méfier. Le mâle alpha (dominant) est le seul dans l’eau et garde le territoire de sa petite colonie, ayant pour charge de protéger les petits qui seraient assez bêtes pour venir jouer avec nous (l’otarie est d’un naturel curieux). Ainsi lorsque je voyais un mâle s’approcher, je ne faisais pas trop le malin (en fait moins qu’avec les requins marteaux dont nous parlerons ensuite). Je le laissais m’observaer et attendais sagement qu’il parte pour m’éloigner doucement. 

Chaque colonie au sein des Galapagos donne naissance à ses petits à des moments légèrement différents, échelonnant ainsi les nouveaux arrivants dans l’archipel et contribuant à leur survie en réduisant la surpêche des adultes pour nourrir les petits affamés.

Le fou à pied bleu :

Source Juzaphoto.com

Les Galapagos comptent actuellement environ 20.000 couples reproducteurs de fous à pieds bleus résidant de façon permanente dans l’archipel. Ils se reproduisent tout au long de l’année, et parce qu’ils font leurs nids au sol, ils sont faciles à observer (bon mes problèmes de vues font que malgré tout, c’était un peu tout much pour moi… j’en ai vu, mais j’ai jamais pu voir leurs potes bleues et donc les photographier correctement… mais vous m’excuserez j’en suis convaincu !).

Le fou à pieds bleus peut paraître assez comique sur terre car il s’agit d’un oiseau marin. Lorsque vous le verrez plier ses ailes et plonger comme une torpille dans la mer il vous paraîtra bien plus puissant et gracieux. Sur la terre ferme sa démarche est maladroite, d’où son nom anglais “Boobie” qui est dérivé de mot espagnol “bobo”, signifiant « idiot » ou « clown » !

Malheureusement pour le fou, c’est certainement au cours de sa fameuse danse nuptiale qu’il paraît le plus farfelu. Les femelles étant attirées par les mâles avec les pieds les plus bleus, les mâles défilent autour du nid qu’ils ont choisi, levant exagérément les pieds en l’air, les exposant fièrement. Après avoir présenté à la femelle son choix des matériaux de nidification, il déploie ses ailes et tend son bec vers le ciel en sifflant.

Ainsi, deux questions me viennent. La première… Est-ce que ces techniques marchent vraiment ? (Je n’ai pas de réponse à cette première question, mais si le ridicule ne tue pas, je me dis que peut-peut-être que chez les humains non plus et je garde donc espoir !) Mais plus sérieusement, il est normal de se demander qu’est-ce qui rend leurs pieds bleus ?Comme la couleur des plumes des flamants roses, la source de cette couleur provient de leur régime alimentaire. Pour les fous aux pieds bleus, il s’agit de pigments appelés caroténoïdes, qui proviennent des poissons qu’ils mangent. Les scientifiques ont également montré qu’au plus les pieds sont bleus, au plus l’oiseau est en bonne santé. Ainsi, en choisissant un partenaire avec les pieds très bleus, les femelles choisissent des partenaires bien nourris et en bonne santé ! Voici un exemple bien particulier de sélection naturelle. Pour ces oiseaux, rien ne sert d’être ballez, avec l’air bête suffit amplement !

Les requins marteaux :

Requin pointe blanche

Il y a au moins 9 espèces de requins qui sont endémiques ou des visiteurs réguliers des Galapagos. Lors de mes différentes expériences de barbotage, j’ai pu observer des requins pointe blanche (on peut même observer les bébés depuis la berge depuis le port de Puerto Ayuna sur Santa Cruz). Je pense avoir vu un requin Galapagos mais je ne le compte pas car il était loin (tant mieux parait qu’ils sont moyennement cool) et les fameux requins marteaux. Sans doute une des rencontre qui restera gravée à vie dans ma mémoire !

Le requin-marteau des Galapagos est l’une des espèces les plus reconnaissables dans l’océan et la réserve marine des Galapagos est l’un des meilleurs endroits au monde pour voir ces créatures remarquables. Il n’y a que sur l’archipel que des rassemblements de requins-marteaux en grands bancs de plusieurs centaines de requins peuvent être aperçus. Les scientifiques étudient encore les raisons de ce comportement appliqué.

Comme tous les membres de la famille des requins-marteaux, le requin-marteau des Galapagos possède le fameux « marteau » composé d’une bosse centrale et d’un bord avant arqué. Les yeux se trouvent sur les bords du « marteau ». 

Le requin marteau est de couleur gris argenté et blanc sur le dessous. Ils ont le plus grand cerveau de toutes les espèces de requins.

Les petits requins pointe blanche viennent se réfugier dans le port de Puerto Ayuna lorsque la nuit tombe

Le poisson-lune ou « mola mola » : 

Les deux espèces de poisson-lune qui habitent les Galapagos sont le Mola Mola et le Mola Ramsayi.  J’ai pour ma part eu L’IMMENSE chance de pouvoir observer un Mola-Mola (j’utilise les majuscule parce que c’est vraiment rare pour un plongeur de pouvoir en observer… cette rencontre fut juste magique…) Ces deux poissons spectaculaires ont été régulièrement signalés dans les eaux des Galapagos,

Les poisson-lune se nourrissent d’une grande quantité de méduses, de crustacés, de calmars et de petits poissons. Ce poisson a besoin d’une énorme quantité de nourriture chaque jour pour maintenir sa taille impressionnante – les adultes peuvent mesurer jusqu’à 1,8 m de long et peser jusqu’à 1000 kg !

Leur nom est dû à leur forme corporelle quelque peu arrondie. Il s’agit d’une espèce surprenante car leur queue est très petite et pratiquement inutile. Ils utilisent leurs deux nageoires pour se propulser dans l’eau.

Le poisson-lune a pour habitude de se détendre à la surface de l’eau sous le soleil équatorial.

Mobula : les raies des Galapagos :

En plus des raies des Galapagos, il existe deux types de raies Mobula que l’on rencontre couramment dans les eaux des îles Galapagos : la raie Mobula Birostris (raie Manta géante) et la raie Mobula Japanica (raie aiguillat). 

Les raies sont extrêmement curieuses des humains et adorent nager avec les plongeurs. 

Les raies remontent souvent à la surface pour examiner les bateaux et certaines d’entre elles aiment même être caressées ! On peut parfois voir des raies manta sauter hors de l’eau et atterrir en claquant fortement l’eau (comme vous pouvez le voir dans l’introduction de ma video). Elles ont aussi le plus gros cerveau de tous les poissons !

Ces espèces ont très peu de prédateurs naturels, mais elles sont actuellement classées vulnérables. La pêche, ainsi que le long et lent cycle de reproduction des raies, a entraîné un déclin constant du nombre de ces magnifiques géants.

Les Galapagos et la côte équatorienne abritent les plus grands rassemblements au monde de raies manta géantes : c’est un spectacle à couper le souffle… comme à peu près tout au Galapagos !

Vous imaginez bien que d’autres espèces d’animaux sont observables aux Galapagos et même si par exemple j’aurai aimé croiser la route du poisson chauve souris, poisson qui a la particularité de marché sous l’eau, cela me laisse encore des espèces à découvrir si un jour j’ai la chance de revenir dans ce coin de paradis ! 

Ma galerie photos !

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