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5 jours en Isère : Vacances en Chartreuse

De la Chartreuse je connaissais sa liqueur, par extension son monastère et parce que je suis hyper cultivé, le fait qu’il y a des collines un peu plus grande que chez moi. Autant vous dire que je ne savais rien !

De Grenoble, je connaissais ses « oeufs » et son musée du bouton pression, plus sobrement appelé « Musée de l’innovation industrielle » par son propriétaire, l’entreprise Raymond (inventeur du dit bouton pression). Ces connaissances acquise aucours d’une visite avec ma promo de Master en ingénierie culturelle étaient largement suffisante pour me faire une idée de Grenoble et donc, c’est évident, de l’Isère.

Sauf que, heureux hasard de la vie, un couple d’amis vient de s’installer à St Joseph de Rivière, plus précisément au fond de rivière (true story !).

Etant d’humeur joyeuse et la date de mon départ pour un an autour du monde approchant, je me suis dit que je n’avais rien à perdre et que de toute manière il fallait bien que j’aille les voir avant mon départ. J’ai pris mon courage à 2 trains (il n’y en a pas de direct) et suis allé passer quelques jours avec eux. Tifanie, la locale de l’étape, qui à grandi en Isère sera ma guide. Clément, toujours partant pour découvrir de nouveaux trucs, sera mon moteur.

Et là, force est de constater que l’Isère c’est vraiment cool ! Vous vous doutiez bien que si j’écris cet article ce n’est pas pour critiquer, même si c’est le genre de la maison il y a l’heure et l’endroit, alors faites les étonnés !

 Jour 1 :

J’arrive aux alentours de 12h30 à St Joseph de Rivière. Tifanie et Clément habitent une petite maison face à la montagne (en fait tout est en face d’une montagne là-bas). Après un rapide déjeuner Tifanie me propose d’aller faire une randonnée du coté du monastère de la chartreuse. On se gare sur le Parking du musée et après avoir rapidement regardé le plan on décide de prendre un sentier censé nous faire arriver au monastère après une petite heure de marche. C’était sans tenir compte de notre capacité à nous perdre. Mais vraiment ! On a marché presque 2h et même si j’avais l’impression qu’il n’y avait qu’un sentier à suivre, chaque retour sur nos pas nous amenait ailleurs. Si bien que même si nous n’avons presque jamais quitté des yeux le musée de la chartreuse, il nous était impossible de nous orienter convenablement.

Après avoir arrêté un randonneur, qui lui, avait eu la grande idée de prendre une carte, nous décidons de descendre. Qu’importe le chemin, le parking était en bas donc chaque sentier nous en rapprochant était un pas de plus vers la voiture. Nous y parvenons finalement (par un sentier différent que celui emprunté à l’aller) et avant de baisser définitivement les bras, nous faisons quelques pas sur la route afin de voir si le monastère était indiqué sur un panneau. Il était là. A une centaine de mètres de la voiture. Nous avions lu le plan à l’envers et étions parti à l’opposé.

Jour 2 :

Je n’ai pas l’habitude de faire des randonnées en montagne. C’est a dire que, j’adore plus que tout ma région, mais ce ne sont pas les sommets qui la caractérisent le mieux. Il y a bien le Pic St Loup vers Montpellier, la tour des Opies dans mes chères Alpilles mais l’aiguille du midi, bien que son nom soit trompeur est bien plus loin. Enfin, ce n’est pas la taille  qui compte me direz-vous.

Il n’empêche que Tifanie s’est donnée pour mission de me faire atteindre les sommets en ce séjour Isérois.

Objectif N°1 : La dent de Crowle. « Petite » randonnée de 3,5km (jusqu’au sommet) mais avec un dénivelé positif de plus de 700m… Ça monte quoi, ça monte tellement qu’à certains moments, nous devions nous tenir à des câbles tendus le long des parois afin de mieux franchir certains obstacles ! Enfin, un plaisir. Je regrette juste de ne pas avoir compris qu’il y avait des fermetures éclairs permettant de créer des aérations sous mon coupe vent. Ceci m’aurait évité de me retrouver trempé comme après une séance de sauna arrivé au sommet. Enfin, le jeu en valait la chandelle, de là haut, nous avions une vue dégagée sur de nombreux sommets (dont le Mt Blanc) et sur Grenoble. Il faut dire que le temps était magnifique et que, même si nous avons pu faire une petite bataille de boules de neige (enfin j’ai lancé une boule de neige sur Tifanie), nous étions en t-shirt et le retour, par la face ensoleillée fût un plaisir.

 

Jour 3 :

Repos… Enfin Grenoble. Pas de montagne mais de la marche ! Petite anecdote que m’a raconté Clement (oui je balance parce qu’au moment où j’écris ces lignes je n’ai pas de connexion internet et je sais que je ne penserai pas à vérifier après), Grenoble, malgré sa situation géographique serait la ville la plus plate de France du fait qu’elle se trouvait à l’emplacement d’un ancien glacier.

Le matin nous avons visité le musée de Grenoble. Je le conseille vivement. Tout d’abord car il est très agréable de s’y perdre et d’y flâner (nous nous sommes rendu compte qu’après une demie heure dans le musée, nous nous étions assis dans le coin d’une salle pour discuter) et d’autre part car après s’être dit qu’il fallait qu’on se concentre, les colletions sont juste fabuleuses, mises en valeur et même si parfois nous aurions aimé pousser plus loin que le cartel nos lectures, dans l’ensemble nous avons pris énormément de plaisir à arpenter ses salles.

L’après midi est moins interessante à vous raconter. J’ai voulu profiter d’être dans cette Mecque des sports extérieurs pour compléter mon matériel avant mon départ pour un an autour du monde.

Jour 4 :

Le grand jour. . Olivier, un ami de Clément vivant en Tunisie, nous rejoint. Il se préparer pour un véritable traversée du désert. Un Trek, seul et en autonomie. Il vient d’ailleurs en France pour récupérer le matériel qu’il a commandé pour s’équiper.

Nous avons donc, lui et moi, nos équipements à tester et les « locaux » ont choisi pour cela une petite randonnée qui s’est avérée un peu plus longue que prévu passant de 9 à 18km. Un second sommet pour moi donc !

Jour 5 :

Quand j’y repense c’est assez drôle. Alors que Tifanie, sa femme me propose des sorties sportives ou culturelles, à chaque fois que je me retrouve avec Clement, nos activités transpirent le romantisme. Ce dimanche ne se soustrait pas à la règle.

Nous avions initialement prévu d’aller faire une randonnée autour d’un lac, mais la fatigue de la veille et surtout la météo nous ont convaincu de nous rabattre sur une visite d’Aix-les-bains (#thuglife). Après 5min de marche le long du port, nous voilà embarqué sur une croisière qui nous fera faire le tour du lac du Bourget jusqu’à l’abbaye de Hautecombe.

Nous avons clôturé cette journée par un Cappuccino sur une terrasse chauffée en centre ville. Une belle journée sous le signe de la bromance qui conclura un séjour à l’image de cette région : Sportive et centrée sur le rapport à l’autre. Une véritable découverte pour moi et un vrai coup de coeur.

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