Prenez le temps de découvrir Chiang Rai

De Chiang Rai je connaissais le temple blanc et les légendes qui plane autour du triangle d’or. Finalement, c’est peut-être mon besoin de rallier le Laos qui m’a fait choisir cette ville comme dernier point de chute en Thailande. Et pourtant, c’est sans doute la ville que j’ai préférée ! Il faut prendre le temps de se perdre dans Chiang Rai pour apprendre à en cerner le rythme, ici, comme dans beaucoup de villes, pas de centre ville, les rues se succèdent mais ne se ressemblent pas et il a été dans un premier temps difficile de trouver cafés et restaurants.

Notre Guesthouse (je suis toujours avec Mathilde) a été un très bon premier point de chute. La patronne, très sympa nous a accueilli en nous prévenant qu’elle organisait une « petite » soirée avec des amis le soir même (impossible de trouver le sommeil avant 3h du mat) mais nous a également réservé un scooter et a organisé le programme de notre première journée !

Jour 1 : Singha Park, cascade, temple blanc et maison noire.

Le scooter nous a été déposé devant la guesthouse à 8h et nous voila embarqué dans une ballade autour de Chiang Rai.

Nous commençons notre virée par le Singha Park, un immense parc dans lequel la marque de bière (Singha donc, vous suivez bien !) cultive du thé. Une des plus grandes exploitation du pays, si je vous assure ! Pour autant le parc, n’a pas grand autre intérêt (il y a une ferme et un zoo à visiter) et vous finirez par payer entre 10 et 150 baths) pour profiter d’une activité (location de vélo ou de mlinivan obligatoire pour aller au zoo par exemple). En même temps il faut garder à l’idée que malgré le fit que l’on puisse circuler librement dans la plupart du parc, ce dernier reste privé ! Il faut rentabiliser les amis !

Nous partons donc vers les montagnes et la Khun Korn Waterfall qui est la plus grande cascade de la province de Chiang Rai.. Nous Garo,ns le scooter et marchons 1,5km pour nous retrouver seuls devant une cascade magnifique qui vaut vraiment le détour ! nous profitons quelques temps du spectacle, j’en profite pour rater quelques photos et nous repartons en direction du temple blanc.

Arrivés devant le site, notre ventre nous rappelle qu’il est important de manger pour garder l’énergie nécéssaire à ces grandes journées de voyages ! Ça tombe bien, un restaurant est devant l’entrée du temple. Nous savons que nous ne mangerons pas bien mais les prix sont attractifs et du riz, ça reste du riz… enfin c’est sans compter les épices que les Thaïlandais ont le don de mettre partout, même dans mon poulet au basilic ! Cette fois-ci, c’est moi qui n’ai pas pu manger mon plat. Et en plus, n’aimant pas gaspiller, j’ai mis du temps à me résigner, ce qui a fait que j’ai vraiment été mal et ai été obligé de me poser quelques instants pour reprendre mes esprits !

Nous sommes ensuite aller visiter le temple blanc qui, qu’on se le dise, est une attraction, une oeuvre d’art, une folie d’artiste, MAIS PAS UN TEMPLE DE PRIERE ! Les bus de chinois y afflux et la foule est à peine tolérable. Pour autant, le temple reste magnifique et fascinant. Devant le parvis, des mains sortent du sol, des gardiens fantasques encadrent les escaliers et des têtes sont pendues dans les arbres. Il est impossible de filmer à l’intérieur. Dommage parce que c’est peut-être ce qui a le plus attiré mon attention è Les fresque, être le classissisme des fresques vues dans le palais royal de Bangkok et l’univers surréaliste de Moebus. Ainsi, des temples boudhistes se retrouvent envahis par les minions, pikachu, Spiderman… Les tours du Wall trade center en flammes sont représentées pendant l’attaque du 11 septembre, des volcans en flammes côtoient des astéroïdes et des planètes… enfin, un joyeux mélange qui intrigue et nous a fait chercher les références de l’artiste durant un petit moment !

Cette visite contraste avec notre dernière curiosité de la journée, la maison noire.

Si l’extravagant temple blanc m’a plu pour son coté fantasque, la maison noire m’a dans un premier temps intrigué, puis énervée et enfin interrogée. C’est un complexe de maisons traditionnelles, de temples en bois et de bâtiments tous noirs à l’intérieur desquels on peu trouvé du mobilier et des objets du quotidien (chaises, tables, louches, casseroles, pirogues, armes de chasse) dont la plupart représentes des cornes, des défenses d’éléphant… et des phalus !

Ce n’est que le soir, en interrogeant notre hôte, que nous apprenons que cette fameuse maison met à l’honneur l’animal. Le message étant de dire que l’homme doit vivre en harmonie avec les animaux et la nature (je vous la fais courte). Finalement cela m’a permis de mieux comprendre ce que je venais de voir et je vous recommande cette visite ! … Mais après vous être documenté sur le sujet !

Jour 2 : Repos

Après ces premières semaines e voyage à un rythme plutôt soutenu, j’étais complètement sur les genoux. Du coup, nous avons décidé de ne rien faire avant midi puis, après avoir un peu tourné pour trouver un restaurant qui convenait à notre budget, nous avons pris un déjeuner basique puis, je crois que la seule véritable « attraction » de la journée a été de prendre un cappuccino dans un bar à chats ! Si si en vrai c’est drôle… à part si vous êtes allergique ! Là c’est couillon.

Jour 3 : Le triangle d’or

Au départ j’étais allé à Chiang Rai pour m’en servir de point de départ vers le triangle d’or, Mae Salong Doi Tung and co mais une fois sur place, je me suis vite aperçu qu’il était plus facile de prévoir des tours au départ de Chiang Mai à moins que vous ne préfériez louer un scooter ou une voiture (ce que tout le monde fait !).

J’ai tout de même pu aller voir le triangle d’or. Je vous en parle dans cet article !

Jour 4 : Repos

Oui Chiang Rai est une bonne place pour se poser. Nous avons passé l’après midi à lézarder de terrasse de café en comptoir de pub… et ça fait du bien !

Jour 5 : Mathilde me quitte

Après une petite quinzaine de jours à voyager ensemble, ma binôme me quitte. Elle va au Cambodge pour poursuivre son périple.

Je quitte ma guest house pour prendre 3 nuits dans un hôtel avec un jardin fabuleux. Mon objectif, rattraper le retard accumulé sur le blog. J’en profite pour commencer à chercher dans les agences de voyage un trek d’une journée. Au début je veux aller à Mae Salong et Do Tung mais déchante vite. Soit il faut que je privatise un taxi (#snif) soit que je loue un scooter (#Maisjesuisseulaumonde).

Ça m’ennuie surtout parce que le marché du matin de Mae Salong est vraiment à faire et il y a de nombreux petits villages d’ethnies (Akha) qui descendent y vendre leurs récoltes et leur artisanat.

Que cela ne tienne ! Je demande à la gérante de mon hôtel de m’aider et lui explique que je veux aller voir des villages. Elle me propose un trek d’une journée avec la visite de 3 villages (Lahu, Lisu, Akha), un déjeuner cuisiné dans des bambous, la visite d’une cascade et une fin de journée dans une source d’eau chaude. Banco il reste une place pour samedi, c’est signé je pars après demain !

Avant cela, il me faut me confronté à la routine du voyageur ! La lessive ! Je décide également d’aller chez le coiffeur. Une coupe express à 2€. Je rentre Das le salon. Le mec me dit de m’assoir. Je lui montre une photo afin de mieux me faire comprendre et prie. PAs de chichi et de passage au bac, Il sort sa tondeuse et se lance. 2 minutes après, le tour est joué et je suis, en fait, plutôt satisfait du résultat !

Je passe le reste de la journée à bosser dans le jardin. C’est d’ailleurs là que je rencontre un couple de jeunes retraités français fort sympathiques avec qui je discute un moment tant et si bien que nous décidons d’aller diner ensemble le soir.

Jour 6 : Boulot

Parce que vous soyez que ça se fait tout seul vous ! 😉

Je vrencontre un couple de jeunes français qui faitt la même boucle que moi. Nous allons déjeuner ensemble avant de nous séparer. le soir, de retour à l’hôtel, ils me disent ce qu’ils ont vu et je vais faire mon petit tour. Je me perds dans un marché alimentaire et tombe presque par hasard sur le Flower Festival.

De retour à l’hôtel, je retrouve mon petit couple de parisiens et nous allons boire une bière ensemble. C’est au cours e cette soirée que nous nous rendons compte que notre itinéraire est le même jusqu’à Vientiane au Laos. Nous décidons de faire le chemin ensemble.

Jour 7 ; Le trek dans les montagnes de Chiang Rai

Départ à 9h. Un guide vient me chercher en petite foulée. Il a un grand sourire aux lèvres. Arrivé devant mon hôtel, il met ses mains sur les genoux et me dit qu’il est fatigué. Il a m’annonce que ça allait monter aujourd’hui et qu’il faudrait certainement qu’on le porte.

Arrivés dans la rue, ce n’est pas un mini van qui nous attend mais un pick up. Dans la voiture, un couple de jeunes suédois et un couple d’allemands.. Derrière, un français à la peau tant par le soleil me regarde. « Hello I am Claude » me dit-il avec un accent à couper au couteau. C’est un jeune retraité Kiné, il voyage seul sa femme travaillant encore. de l’autre coté de la remorque, un jeune ladyboy timide ose à peine nous regarder (il nous aura suivi de loin jusqu’à midi avant d’abandonner et de rebrousser chemin avec un autre groupe retournant en ville). Nous nous arrêtons prendre un franco-américain et nous voilà sur les routes de montagnes.

Sur le trajet, nous nous arrêtons dans un marché, achetons des arbres que nous allons planter dans la jungle, du poulet, des légumes et des bananes.

Après une trentaine de kilomètres, nous empruntons un sentier terre avant de nous arrêter au milieu de nulle part. Notre guide nous explique de bien mètre de l’anti-moustique et nous explique que lui n’a pas besoin d’en mettre, il a trop bu de whisky la ville et que ça ferait l’affaire !

Nous longeons un premier ruisseau avant d’attaquer les choses sérieuses. Après une heure de marche le premier village se présente à nous, à flanc de colline, quelques cahutes et autour, nous percevons les lignes courbées des plantations de thé. Nous voici chez les Lisu. Ils nous accueillent en nous offrant une tasse de leur thé. La vue est superbe. je me dis que je suis plutôt pas mal ici !

Nous allons ensuite voir de plus près les plantations avant de rallier notre campement du midi. Un couple d’anglais est déjà installé avec leurs guides. Nous préparons ensemble le repas dans des bambous géants. Un véritable festin. Nouilles au lait de coco avec des légumes, omelette et poulet au coco. Après le déjeuner, pas de sieste. nous plantons les arbres achetés plus tôt le matin. Nos guides nous expliquent que les animaux délaissent cette forêt et que ces arbres à fruits leur offraient la nourriture qui leur manquaient jusqu’alors; Ainsi, petit à petit, grâce à des initiatives comme celle là, les forets retrouvent leur équilibre naturel.

Nous reprenons la route jusqu’à une cascade, la deuxième plus grande de la province de Chiang rai. De là nous allons visiter un village Akha et un village Lahu. Ces passages sont plus rapides même si j’y apprends que les plus vieillies générations n’ont pas la nationalité thaïlandaise. Elles ont une carte particulière les considérant comme habitant de la province de Chiang Rai. il leur faut donc une sorte de VISA pour aller ailleurs en Thailande. Par contre, les plus jeunes générations ont par contre la nationalité thaïlandaise mais à condition d’aller à l’école comme les autres enfants.

Nous finissons la journée dans une source d’eau chaude qui sentait l’oeuf pourri (le souffre) mais qui a eu le mérite de nous détendre avant de reprendre la route !

LIRE L’ARTICLE SUR LES THAILANDAIS DES COLLINES

Jour 8 : Départ pour le Laos

Par Chiang Klong. On a pris un bus de Chiang rai jusqu’au Friendship bridge. De là, la frontière thaïlandaise vérifie la date de sortie du visa et tamponne mon passeport. Un bus nous fait traverser le pont et le visa pour rentrer au Laos se fait sur place pour les français. il vous en coutera 30$ (officiellement) mais compter un petit supplément d’un dollar. Pour moi c’était la taxe week-end, mais après 16h c’est la taxe soirée et la semaine c’est la taxe journée… Enfin tant que l’escroquerie ne dépasse pas les 1$ on ne va pas pleurer !

De là, un tuk nul nous dépose dans un petit village, point de départ pour une croisière sur le Mékong jusqu’à Luang Prabang.

Chiang Rai m’aura beaucoup surpris. Après quelques jours à tâtonner pour mieux comprendre la ville, j’ai fini par m’y sentir réellement bien (mieux qu’à Chiang Mai qui, à la fin de mon séjour, m’avait donné l’impression d’être une ville d’expatriés.

 

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