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L’exploratorium de San Francisco : L’after dark réservé aux adultes !

L’Exploratorium de San Francisco est l’un des dix plus grands musées d’Histoire naturelle du monde. Situé au coeur du Golden Gate Park à San Francisco, il était donc hors de question que je n’aille pas jouer, enfin visiter, ce musée !

J’ai toujours adoré les musées d’Histoire naturelle. Pleins de couleurs, de maquettes, d’expériences toujours très ludiques, ils me permettent de retrouver mon âme d’enfant.

Sauf que voilà, quand je vais en visiter un, ce sont justement eux qui monopolisent tous les trucs un peu cool à faire. Comment le leur reprocher…

Mais les prix sont un peu excessifs quand on les compare aux tarifs en vigueur en France et, comme je vous le disais juste avant, si c’est pour me faire chiper la place par des enfants à peine conscients de La chance qu’ils ont, autant privilégier d’autres découvertes.

C’est là qu’entre en jeu le génie des conservateurs qui, comme une grande partie des San Franciscains, ont dû garder leurs âmes d’enfants. Afin de Parlier à cette frustration, ils organisent régulièrement des soirées réservées aux adultes ! BANCO je signe !

A l’entrée, carte d’identité obligatoire et une fois le sésame en poche c’est génial.

On est accueilli par un immense dinaussure à coté duquel un premier bar est installé. Je me rends compte qu’il est donc possible de visiter le musée tout mangeant des plats tous aussi originaux les uns que les autres, en buvant des cocktails au concombre, en écoutant de la musique (une scène live et un DJ) et en participant à des expériences et des ateliers !

Retomber en enfance le temps d’une soirée… mais avec un verre à la main !

J’ai donc pu voir tranquillou des dinosaures… avec un verre à la main…

J’ai aussi visité le super trop cool aquarium du musée… Avec un verre à la main…

J’ai pu toucher les étoiles de mer… avec un verre à la man !

Enfin vous avez compris le concept. J’ai visité le musée les mains prises !

A coté de cela, il y avait les animations. Et je crois que c’est vraiment là que j’ai compris que San Francisco ne savait pas faire les trucs « normalement ». Alors quand on met de la musique dans un musée, c’est pour faire une Rave avec des « rêveurs ».

Pendant ce temps sur la terrasse extérieure un groupe joue devant une cinquantapersonnes… avec un verre à la main !

C’est comme ça qu’on se retrouve dans des ateliers avec des adultes qui font des toupies avec des vieux CDs, et des paillettes, qu’on teste des expériences qui sont cool comme ça mais que de l’extérieur t’as l’air con ! Qu’on se tasse devant le Jamie Américain qui nous explique des trucs… (nb : « Trucs » : Terme employé pour éluder le fait que c’était en anglais et que je ne comprenais rien à ses expériences).

Dernière expérience de la soirée, je décide de partager un taxi pour rentrer en centre ville. La conversation tourne vite autour de la folie créative à San Francisco, donc autour du How weird festival et donc autour de la légalisation de la Marie Jeanne en Californie (CQFD). Comme ici même les chauffeurs sont cool, le notre nous a tout expliqué en nous montrant même son matos perso dès qu’un feu rouge le lui permettait !

D’ailleurs en parlant de chauffeur cool. À San Francisco, les chauffeurs te serrent la main, se présentent et discutent avec toi (et ça leur fait plaisir !).

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