Bay to breakers : Naked or not !

Ce dimanche se déroule à San Francisco un événement dont tout le monde parle. Une course comme on en trouve dans toutes les grandes villes. Mais San Francisco ne fait rien comme les autres, et ce dimanche ne se substituera pas à la règle ! C’est la Bay to breakers et ça s’annonce bien barré !

Cette fois-ci je n’ai pas voulu me contenter d’assister en tant que simple spectateur à l’évènement ! J’ai donc clairement craqué mon slip et dépensé les $85 d’inscription.

Pour vous donner une idée, quand je dis que je participe à la Bay to breakers race  la première question est do you run naked ? Tout va bien. La conversation pas du tout surréaliste ! Je m’imagine en France, en train de dire : hey les gens vous venez avec moi faire telle course, mais pas à poil hein ! 

Hier, je suis donc allé récupérer mon paquetage au QG de l’évènement. Et là aussi l’organisation n’est pas du tout disproportionnée ! Je dirais « à l’américaine ! »

Pour vous donner une idée de l’ampleur de l’évènement, je suis le numéro 33886 !

Après être passé par les stands obligatoires (Dossard, T-shirts & goodies) Il y a un « village » dans lequel tous les partenaires vendent ou font gagner toutes sortes de choses pour être prêt le jour J ! Un Disneyland pour runner amateur !

Mais avec les quelques autres courageux étudiants de Kaplan, nous avons choisi de ne pas nous équiper ici. Nous sommes donc allé acheter nos tenues dans Haight Ashbury, place connue pour ses Secondhand stores.

Mon objectif : trouver une tenue à la fois confortable (je veux quand même courir) et un peu originale. Je me suis donc acheté le Poumpoum-short qui a changé ma vie et un vieux polo. Des chaussettes blanches bien remontées et un bandeau de la marque « Hippie race » (oui oui c’est une marque !).

Le matin de la course, avec les potes, nous nous étions donné rendez vous à 7h30 afin de prendre la température avant le départ.

À priori il ne faisait pas trop chaud, mais c’est dingue, il te suffit de mettre 38 000 personnes cote à cote et de suite tu as beaucoup moins froid.

Classés par niveaux, on attend notre tour. On discute avec nos voisins, on se prend en photo les un avec les autres, on cherche les Naked men et on regarde le vol majestéeux des tortillas (???) que les gens lancent dans les airs (???).

Puis vient le moment ou il faut courir (enfin t’es pas obligé ! Lors de l’inscription ils te demandent un temps au kilomètre, moi j’ai mis entre 10 et 12min histoire de pouvoir faire ma vie, mais il y avait une catégorie « marcheurs » et une « famille »).

Je crois que j’ai perdu tout le monde avant le premier virage mais finalement, courir seul m’a permis d’aller vers les autres !

Bon, je vous explique brièvement le concept. Tu dois aller d’un point A à un point B…. après c’est « programme libre ». Lors de l’édition précédente, le dernier à mis 4h30 pour faire 12km… C’est à dire que là, à part si il l’a fait sur les mains je comprends pas…

Sur la route, tous les gens t’attendent, te tapent dans la main quand tu passes (même si tu marches), la police t’encourage, des fêtes sont organisées dans les garages, des groupes jouent dans Golden Gate Park, des cours de danse sont proposés. Mais finalement ce qui pour moi résume le mieux l’état d’esprit de cette course, c’est que si des gens (non participants) veulent traverser la rue sur un passage piéton, ce sont les coureurs  qui s’arrêtent… Non, non, mais on n’est pas pressé, c’est pas la course !

À l’arrivée, tout le monde a une médaille de finisher.

Personnellement, je ne sais pas combien j’ai fini… et j’en ai un peu rien à faire. Je crois que j’ai mis 1h30.

Les autres sont arrivés 30min après. Une fois dans le « village » de l’évènement, tout était gratuit. Nous nous sommes donc refait une santé à coup de bananes et d’eau de coco.

Ah ! Au fait ! Je me suis fait interviewer ! Ceci dit, Le journaliste riait tellement que je doute que mon accent me permette d’être diffusé !

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