Bangkok

Première étape de mon tour du monde, Bangkok est une ville multiple. En préparant mon voyage, j’avais préparé un arrivée mouvementée dans une ville qui vit à 100 à l’heure. Beaucoup la fuient, d’autres l’adorent, pour ma part, mon séjour est plutôt mitigé.

Mon premier hôtel était propre mais pas des mieux situé. Très peu de transports en commun, je l’avais choisi car il me permettait, dès mon arrivée à Bangkok d’aller à pied au stadium de boxe ou se déroulait le soir même une soirée de boxe Thai et le lendemain, me rendre, toujours à pied, au palais royal et au temple Wat Pho.

Vous pouvez aller lire l’article « Introduction à la boxe Thai » pour découvrir l’expérience que j’ai vécu dès mon arrivée à Bangkok..

Enfin bref une bonne situation pour ces deux premiers jours mais limitée par la suite. J’ai donc décidé de poursuivre mon séjour à la River View Guest housse afin de me rapprocher du quartier chinois, du marché aux fleurs et surtout du fleuve Chao Praya.

Le palais royal et le temple Wat Pho

Dès le lendemain, la visite du palais royal et du temple Wat Pho m’ont fait comprendre qu’à Bangkok, les Thaïs nous considèrent uniquement comme des portefeuilles sur pattes. Du moins dans cette partie ultra touristique de la ville. Les Tuk Tuk te proposent des courses de 500m hors de prix, les vendeurs à l’entrée des temples se ruent littéralement  sur toi quand tu finis ta visite et, chose étrange, des gens t’indiquent des mauvaises directions ou te disent que le monument est fermé pour t’inciter à allez vers les attrapes touristes.

Pour les visites en elles même, le palais royal est gigantesque et la foule extravagante qui visitait ce site en même temps que moi (si vous souhaitez y aller, faites le dès l’ouverture) ne m’a pas permis de m’approcher assez pour voir le bouddha d’émeraude. Je retiens par contre les fresques recouvrant les murs des cloitres et qui racontent une traduction Thai d’un conte épique Indien.

Le temple Wat pho a quant à lui su me séduire ! Déjà, il y avait beaucoup moins de monde et on avait donc le temps de profité du bouddha couché et de s’attarder sur la plus grande collection de Bouddhas de Thaïlande.  Là encore, les fresques sont atypiques. On peut y voir des croquis d’anatomie humaine, des planches ou se trouvaient des explication reliant les croquis entre eux laissant apparaitre devant nos yeux une véritable leçon de médecine. Il faut savoir que le temple wat Pho a abrité les premières classes d’éducation populaire de Thailande. Sa portée éducative est perpétuée comme en atteste les salles de classes un peu partout sur le site ou la fameuse école de massage réputée dans le monde entier.

Kao San Road

Le soir, éreinté par la marche et une chaleur étouffante, je n’ai su aller plus loin que Kaosan Road à quelques centaines de mètres de mon hôtel pour manger un morceau et en profiter pour tester les massages Thaï… enfin je crois !

Ce quartier est une sorte de parc d’attraction pour backpackers. Tout y est fait pour eux (et pour les arnaquer). L’ambiance qui y règne est tout de même plutôt sympathique. Le quartier est « utile » si vouss avez à compléter votre sac à dos car tout y est fait pour le voyageur, sinon passez y quand même en soirée pour vous imprégner de l’ambiance… mais n’y perdez pas trop de temps !

Chinatown

Samedi, après deux nuits dans ce premier hôtel, je prends le bateau navette pour rejoindre China Town et la River View Guesthouse que pour le coup, je vous conseille vivement.

Chinatown est un quartier bien plus animé que celui dans lequel je me trouvais. Des Thaïs y vivent, il y a un nombre incalculable de « garagistes » ou de mecs qui accumulent toutes sortent de pièces mécaniques devant leur garage et choses non négligeable : LES GENS SOURIENT QUAND ILS VOIENT UN TOURISTE !

Mes premiers pas dans le quartier furent un véritable plaisir. Malgré le chaos qui y règne, il y a de la verdure et un charme que je n’avais pas vu avant (après c’est bien mignon pour moi de dire ça mais les gens qui vivent dans ce « charme typique » ne doivent vraiment pas rouler sur l’or).

le Wat Trimit

Je me suis donc laissé guider par mon application géniale (SYGIC TRAVEL) qui, même hors connexion, me permet de bénéficier d’un GPS identifiant les lieux remarquables, les restaurants, les marchés… J’ai donc pris des ruelles, ai traversé des marchés (il y en a tous les 100m c’est pas un exploit) et me suis retrouvé devant le Wat Trimit qui abrite le bouddha en or le plus grand de Thaïlande. Là, plus de touristes occidentaux (nous sommes une poignée) mais beaucoup d’asiatiques qui font du tourisme religieux (fût un temps on appelait ça pèlerinage, mais depuis on a créé les perches à selfies).

Toujours à la recherche d’une carte SIM, je suis ensuite allé vers un centre commercial sans avoir compris que ce dernier n’était qu’un immense complexe de galléries d’art et d’antiquaires. Je suis quand même allé y faire un tour mais à priori la pause de midi est très importante là bas car il n’y avait personne dans les galeries et les 3/4 des boutiques étaient fermées.

En sortant, je suis repassé devant une échoppe devant laquelle de nombreuses personnes mangeaient goulument. Je voulais du typique, me voila servi. A part une tablée, personne ne parlait anglais et j’ai donc commandé en montrant dans la gamelle ce que je voulais : un Phad Thai ! Mon premier ! Un régal.

Phad Thaï

L’apèrs midi, j’ai voulu visiter la Jim Thompson house. Ayant mal aux pieds, j’ai voulu prendre un taxi. aucun n’a voulu démarrer le « Taximetter » permettant de contrôler si je me fais avoir ou pas et ils me donnaient tous des prix exorbitants « il y a de la circulation, si je lance la machine je serai perdant » me disaient-il (je crois…). Je me suis résigné et suis rentré.

Chatuchak Market

Il faut croire que le dimanche reste un jour à part dans tous les pays du monde. La ville est différente. je suis dehors dès 7h30 pour aller au Chatuchak Market et j’ai eu la chance d’être parmi les premiers sur place pour voir les marchands s’installer. Ce marché est juste immense et l’on y trouve de tout… à condition de l’acheter dès qu’on le voit. Je n’ai retrouvé aucun des stands que j’avais repéré à l’ouverture. J’y suis resté 4h et j’ai l’impression de ne pas avoir fait la moitié du marché. il y a des parties couvertes, d’autres en extérieur, des stands de vêtements, de décoration, d’accessoires, de meubles, de trucs qui ne servent à rien et des bizarreries.

On dira que c’est parce que l’éléphant est vénéré en Thailande n’est-ce pas…

La maison de Jim Thompson

L’après midi, sur ma lancée, je suis allé voir la maison de Jim Thompson, un colon américain ayant fait sa fortune grâce au commerce de la soie en Thailande. Ancien architecte, il a souhaité construire sa maison en respectant  les codes traditionnels thaïlandais. Il a ainsi récupéré 6 bâtisses du quartier des tisserands de l’autre coté du khlong (canal) mais aussi du centre de la Thailande. Sa maison se visite uniquement accompagné d’un guide et il y a des visites en anglais mais aussi en français assez rfréquentes (je n’ai attendu que 30min pour avoir une visite en français).

La maison est décorée et (à peu près) laissée en l’état. C’est à dire que dans la salle à manger la table est dressée et même si dans la cuisine les porcelaines sont dans des vitrines, le salon reste dans sa disposition originelle.

La visite est faite au pas de course mais pour autant à aucun moment nous nous sommes senti pressé par le temps.

Il y a du monde mais nous ne sommes pas trop serré. Ainsi pour la visite en français nous étions 7 avec la guide et avions au moins la pièce dans lequelle nous nous trouvions pour nous tout seul. Pas de cohue, les pièce de collection son aussi fragile que ce qu’elles sont belles !

 

 

 

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