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Le Laos, c’est l’aventure !

L’aventure c’est l’aventure !

De retour à Pakse après 3 jours dans les Bolovens, Thibault et Clément m’ont convaincu de les suivre faire un trek de 2 jours dans la jungle du parc naturel de Xe Pian à une soixantaine de kilomètre plus au sud. C’es sur la route des 4000 îles, prochaine étape de mon voyage.

Le problème, aucun bus ne s’arrête à Kiet Ngong, le petit village d’où partent les treks et seule Green Adventure propose un package hors de prix (75$/jour).

Nous allons voir Yves chez Miss Noï. Il nous avait loué les scooters pour faire le road trip sur le plateau des Bolovens et semble bien connaître le coin. Il nous explique et en 2 minutes nous comprenons que l’aventure commence dès maintenant ! Car pour nous rendre à Kiet Ngong, seul un bus local part de la gare routière Sud de Pakse. En général entre 12h et 13h. Il y dépose les villageois pour qu’ils vendent leurs récoltes et leurs pêches et y achètent de quoi manger pour la semaine.

Nous bouclons nos affaires en 30 minutes (j’oublie bien évidemment mes tongs à la guesthouse) et arrêtons un Tuktuk ! Direction le terminal sud !

Arrivés là-bas, tous les regards se sont tournés vers nous. Nous nous rendons vite compte que nous sommes les seuls étrangers et tous les deux mètres un lao vient nous demander si nous avons besoin d’aide. Nous demandons d’où part le bus pour Kiet Ngong et on nous y amène sans tarder. Il est 11h30 et nous sommes presque déçu d’avoir trouvé si facilement notre bus… Enfin « bus », comprenez un camion de chantier sur lequel on aurait soudé des bancs en fer sur les cotés. Quatre personnes sont dedans, une balance est posée sur le marche pied. Les villageois vendent ce qui s’avèrera être des escargots.

On me confirme que le bus ne partira pas avant midi et ça nous arrange bien car un marché se tient sous les hangars qui bordent la gare. Nous achetons des bananes pour le trajet et nous enfonçons dans les allées. Ici, un poissonnier choppe un poisson chat vivant dans un bac et lui tranche la tête pour sa cliente, là une femme agite un bâton au bout duquel un sac plastique est censé faire fuir les mouches qui s’approchent trop de son étalage de viande. Il y a une odeur forte et les gens sourient en nous voyant. Une commercante nous interpelle. Elle nous dit bonjour en français, contente de nous réciter les quelques mots qu’elle connait. Elle nous dit que le français était obligatoire à l’école au Laos. Nous nous quittons en échangeant de grands sourires. Il est midi, nous devons retourner au « bus ».

Ça s’agite à l’arrière. Un restaurateur pèse des sac poubelles remplis d’escargots. Ça sent mauvais et un liquide coule le long de la ficelle orange du sac. Je me dis que je ne mangerai jamais d’escargots au Laos. L’acheteur embarque les trois quart de la production de nos villageois qui nous font une petite place au milieu des sacs de courses qu’ils ramènent pour le village.

Malgré un départ plutôt ponctuel, nous comprenons que le trajet sera long. Nous nous arrêtons tous les 100m dans un nouveau hangar pour acheter de la ferraille et d’autres matériaux sans doute nécessaires à la construction d’une maison.

Un vieil homme nous regarde en souriant. Nous parlons de pêche et je crois qu’il a compris en regardant nos gestes. Il donne des coups de coude à son voisin et désormais nous avons deux observateurs. Au bout de quelques minutes, il nous tend une clope, il ne parle pas un mot d’anglais mais garde un sourire bien accroché à chacune de ses oreilles, même lorsque nous déclinons sont offre.

La »cheffe» du convoi est maintenant assise à coté de moi. Désormais, c’est elle qui descendra pour négocier les achats pour tout le monde. Les villageois lui tendent de la monnaie et elle part d’un pas franc arpenter les allées en terre sous les hangars. Elle revient avec des herbes, des oeufs, de la viande… nous repartons.

La route est droite, nous avions néanmoins vu sur les GPS que pour rejoindre le village il faudrait dans les terres après avoir quitter l’axe principal. Nous commençons à nous demander où nous allons atterrir et comment trouver un dortoir pour la nuit car bien évidement même si nos GPS fonctionnent en hors ligne, encore faut-il que notre destination soit référencée… ce qui n’est pas le cas.

Heureusement, à l’entrée du village, le chauffeur se met à klaxonner comme un dératé. Il s’arrête devant une maison. Nous voyons un panneau « restaurant » et dessous un autre indiquant que nous sommes devant une guesthouse. Le propriétaire sort après quelques coups de kaxon. Il nous accueille chaleureusement et nous propose une chambre pour trois. En nous installant, nous rigolons en nous disant qu’encore une fois tout se passe presque trop bien.

Il nous reste toutefois le plus compliqué à faire : trouver un guide pour partir dès le lendemain matin dans la jungle !

Pendant que les autres finissent de s’installer je vais à la rencontre de notre hôte « Touï » (je l’écris en phonétique, il nous expliquera plus tard que cela veut dire « gros bébé »). Je lui demande s’il connaît un guide pour partir faire un trek et avec son plus beau sourire il m’explique qu’on est au bon endroit, il travaille avec l’office de tourisme et surtout, il accompagne les groupes d’étrangers que lui amène « Green Adventure » (la fameuse agence hors de prix). Il m’explique que l’on a bien fait de venir ici directement et nous fait un prix à 18€ par jour avec deux guides dont lui qui parle anglais (on comprends qu’ici c’est un luxe !). Je ris aux éclats et appelle les autres. Clément était justement en train de faire une vidéo expliquant que pour le moment tout se passait trop bien. Il coupe et nous rejoint. Il est 15h30, nous avons trouvé un bus local, une guesthouse et deux guides alors que 5h avant Green Discovery nous avait annoncé des prix exorbitant, nous expliquant qu’ils étaient les seuls à proposer ce trek.

Nous n’avons plus qu’à aller visiter le village et voir le lac asséché.

Le village est tout petit. Deux rues, 1 bar et 1400 habitants. Nous apprendrons que nous sommes 7 touristes et rencontrons un couple d’anglais trentenaires. Ça me fait rire (c’est méchant) de voir qu’à 5 minutes près on peut tout ou rien avoir. Car ces derniers nous suivaient et nous avons eu guesthouse et trek en un claquement de doigts alors qu’eux n’ont trouvé le trek que dans la soirée et avec deux guides locaux ne parlant pas anglais. Touï les avait refusé, préférant partir  avec qu’un seul groupe à la fois.

C’est une fois sur le lac que je comprends que le commerce des escargots est l’activité principale de cette saison aride. Des femmes ratissent avec une machette (ils font tout à la machette !) les crevasses créées par la sécheresse et reviennent au village avec leurs paniers remplis d’escargots.

Nous retournons vers notre bungalow avant le couché du soleil afin de profiter de la vue de notre terrasse sur un marais pas entièrement asséché. On est plutôt bien !

Le soir, nous demandons à Touï s’il y avait un bar et il nous indique le seul bar du village en nous disant que pour la St Valentin, une soirée Karaoké s’y tiendrait. Banco ! Nous allons y faire l’apéro. Celui suit se passe de commentaire :

Départ pour le trek

Il est 8h et nous nous donnons rendez-vous pour un petit déjeuner copieux avant de partir pour le trek. Le guide Local, « monsieur Houn » arrive dans son treillis trop court. Son sac à dos de l’armée sur lequel  est approximativement attachée une bouilloire qui en a vu d’autres. Il nous salut d’un geste vif. Il ne parle pas un mot d’anglais et du coup ne nous adressera pas la parole des deux jours ne communiquant que par gestes, toujours vifs, peu souvent compréhensibles. C’est un peu notre Bernardo à nous !

Nous prenons la route vers 9h30. Il nous faut traverser le village, nous passons à cote de la maison de Monsieur Houn et apprenons par la même occasion qu’il est agriculteur. Il a 65 ans et sait à peut près tout faire… à part marcher vite !

Nous nous retrouvons tout de même assez rapidement sur le sommet d’une première colline sur laquelle on peut observer quelques vestiges d’un temple bouddhiste. Le soleil tape mais nous ne voulons pas trop boire. Nous avons 9 litres d’eaux en bouteille pour 5 et après cela c’est la fameuse bouilloire de Monsieur Houn qui nous permettra de stériliser l’eau… mais qui sait qui stérilisera la bouilloire…

Nous apprenons à faire connaissance avec Touï, notre guide anglophone. Il a 42 ans. Il vient de Luang Prabang et sa femme est chef cuisinière. Ils ont un fils de 2 ans et demi et il nous raconte que lorsqu’il est né, ils étaient à la guesthouse avec un voyageur français. Comme ils buvaient un cocktail, le français a baptisé le petit « Cocktail » et même si je n’ai pas très bien compris si c’est son vrai prénom, depuis ce jour tout le monde l’appelle comme ça.

Nous nous enfonçons dans la jungle. Je demande s’il y a des chances de voir des animaux mais Touï nous explique que malgré le fait que le parc soit protégé, le braconnage va bon train et depuis une dizaine d’années, les animaux s’éloignent des sentiers. Il nous montre également de nombreux arbres coupés. Du bois rouge, très résistant et avec une grosse valeur à la revente. Il explique que les locaux viennent très tôt le matin ou en fin d’après midi afin d’éviter de se faire attraper par la police. Nous en croiserons deux.

Après 3h de marches dans la jungle, nous arrivons le long d’une rivière asséchée. Nous décidons de nous y arrêter pour manger. Touï avait au préalable cuisiner du Fried Rice. Durant le reste de l’âpres midi, nous continuerons à marcher dans le lit de cette rivière jusqu’à ce qui doit être, du moins une partie de l’année, une cascade, mais qui là est un rocher au pied duquel une grosse flaque à l’eau stagnante.

Ce sera notre camp pour la nuit. Touï s’est renseigné et sait qu’un groupe de touriste est arrivé de Pakse ce matin. Il préfère s’arrêter là afin que nous restions en petit comité plutôt que de rejoindre le camp officiel. Nous approuvons à l’unanimité !

Une fois les sacs posés, Surplombant la falaise, je demande si l’on peut se baigner. Touï sourit : « Bien sur, mais j’y vais d’abord ». Je le regarde interrogateur et il m’explique qu’il veut d’abord voir s’il n’y a pas de serpents dans les environs. Je n’insiste pas.

Une fois la zone sécurisée (il a tapé 3-4 fois dans l’eau avec ses mains), j’enfile mon maillot et file le rejoindre. Thibault et Clément ne tardent pas à en faire de même.

Très vite, Touï nous échappe, il sort de l’eau et continue à aller explorer le lit de la rivière. C’est à ce moment là que Monsieur Houn décide de nous lancer un filet de pêche. Il nous montre la direction dans laquelle Touï est parti et nous laisse nous démerder retournant s’atteler à la confection de son abris pour la nuit.

On se regarde un instant, Thibault nous propose gentiment de nous laisser nous débrouiller sans lui, préférant rester sur son rocher au soleil.

Clément et moi partons donc à la recherche de Touï sans avoir même le temps de quitter notre flaque. Touï revient et nous dit qu’il n’a pas vu de poisson plus bas. Le mieux est de tendre le filet ici.

« Ici ? Mais on n’a toujours rien vu ! ».

Il nous explique alors que la journée, avec la chaleur les poissons partent se cacher dans les fissures de la falaise pour chercher la fraicheur. On s’exécute et après avoir démêlé le filet on le tend en diagonale pour scinder la flaque puis on le pose le long de la falaise pour capturer les poissons dès la sortie de leur trou. Il ne nous reste plus qu’à attendre demain matin.

En attendant, tout reste à faire. Monsieur Houn a commencer à allumer un feu qui s’étale bien trop aux yeux de Touï qui sécurise le périmètre en inondant tout  autour. Pendant ce temps, nous commençons à déballer nos hamacs et préparons notre dortoir.

Vient ensuite l’heure de la cuisine. Et là encore, chacun sa tache. Certains doivent émincer l’ail, d’autres couper les carottes, moi je suis en charge de laver et préparer la salade. Le riz cuit dans un ancien étui à jumelles en fer, dure reconversion d’un accessoire de l’armée sans doute ramené par Monsieur Houn.

Nous discutons et apprenons à connaître Touï, monsieur Houn se moque de ma peau blanche (même moi j’ai honte tellement je bronze pas !) et commence à nous parler en se servant de Tous comme traducteur.

Nous mangeons tous les cinq vers 18h30 et voyons la nuit tomber. Nous continuons à discuter jusqu’à ce que Thibault sorte son appareil photo afin de tenter des pauses longues. Touï est curieux et notre anglais ainsi que nos connaissances en photographie ne nous permettent pas de lui expliquer correctement ce que Thibault veut faire. Nous décidons donc de lui donner une lampe de poche et entamons un atelier de « Light Painting » dont nous nous souviendrons longtemps !

À 20h, Touï va se coucher. Nous nous installons près de la falaise pour admirer les étoiles qui brillent comme je ne les ai jamais vu briller en France (c’est à dire que les sources de lumière se font rare au milieu de nulle part !) mais je tombe sous la fatigue moins d’une demie heure après.

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Le lendemain, nous sommes tous debout très tôt. Je me suis réveillé à 5h30 et suis resté suspendu à mon arbre jusqu’à 6h30 lorsque Touï s’est réveillé.

Monsieur Houn avait déjà relevé le filet. Il était debout depuis 4h30 du matin et avait rallumé le feu et nous découvrons une dizaine de petits poissons chats en train de griller au bout d’un bâton. Le petit déjeuner était près !

Quasiment à cour d’eau, le moment fatidique que nous redoutions arriva et nous avons du faire bouillir de l’eau dans la fameuse gamelle de Monsieur Houn. L’eau ressortait plus trouble encore qu’avant mais bon, l’aventure…

Vers 9h, une fois le campement remballé, nous reprenons la route et nous enfonçons un peu plus dans la jungle tout en continuant de suivre la rivière asséchée.

Sur un bon rythme nous enchainons les kilomètres jusqu’à nous dire que nous prendrons la pause déjeuner une fois rentrés. Nous marchons ainsi pendant 5h dans la jungle, puis dans les champs. Il est maintenant midi et l’ombre nous a abandonné. Nous n’avons plus d’eau et il nous faut nous résigner à boire l’eau préparée le matin. Elle à un gout horrible de charbon. J’ai chaud ! J’ai soif ! Mais nous sommes presque arrivé !

C’est à 14h que nous arrivons au village. Touï nous propose de nous faire à manger et me dit que ce soir, il m’apprendrait à faire le sticky rice, le riz collant spécialités du Laos. Il m’offrira même la rice box afin que je la montre aux enfants à mon retour en France.

Nous passons le reste de l’après midi tranquillement installés sur une terrasse tout en sachant que l’aventure ne s’arrêtait pas là car en effet, aucun bus local ne part du village jusqu’aux 4000 îles. Sachant qu’en plus, je souhaite visiter une usine de riz au milieu de nulle part, le défi s’annonce de taille !

Touï nous dit qu’il préviendra le bus afin qu’il nous dépose sur la route principale. Ensuite ça sera à nous de jouer !

La visite de l’usine de riz

Le lendemain matin à 8h le bus vient nous récupérer devant la guesthouse. Touï l’attend avec nous. Nous nous disons chaleureusement au revoir, contents de nous être tous rencontrés puis nous montons dans le bus. C’est la même « cheffe » qui nous accueille. Elle souri et je lui tends le mot que Touï avait préalablement écrit en Lao pour nous faciliter la tache avec les chauffeurs.

Comme convenu, le bus local en partance pour Paksé nous dépose au bord de la grande route. Il n’y en a qu’une qui mène aux 4000 îles et c’est sur cette route qu’est l’usine de riz. Il ne nous reste donc plus qu’à trouver un moyen de nous y rendre !

Comme depuis le début de ce périple, nous n’avions rencontrer aucun problème, il n’y avait pas de raison pour que cela s’arrête et à peine sorti mon mot pour demander à une personne qu’un « bus » plein jusqu’à la gueule arrive. Je lui fait un signe et tends fièrement mon mot au chauffeur qui le montre à un de ses collègues qui le montre lui même à une troisième personne. Il me semble qu’ils ont compris nous montons sans pour autant savoir si nous allions directement aux 4000 îles ou si le chauffeur avait compris que nous désirions nous arrêter avant. Au kilomètre 97 exactement.

Le « bus » étant plein, nous nous retrouvons sur la marche à l’arrière, nos pieds pendouillent à quelques centimètres du bitume. Ça change des VIP bus de Thailande !

À chaque arrêt, nous tendons à nouveau notre bout de papier au contrôleur à coté de nous qui nous montre l’horizon en souriant.

Finalement, le bus s’arrête, au milieu de nulle part. Sur le coté, une immense usine moderne se dresse. Nous sommes arrivés !

Il faut savoir que si nous sommes ic, c’est grâce à Frédéric. Frédéric est le frère de Raphaêl, le dentiste de mes parents. Il m’a fait un contrôle avant mon départ et c’est en lui expliquant mon itinéraire qu’il m’a proposé de me mettre en contact avec son frère qui vit à Pakse. Frédéric et moi nous sommes ainsi rencontré lors d’une soirée pour fêter l’anniversaire d’un de ses employés. Enfin je crois que son anniversaire n’était que 3 semaines plus tard mais c’était vendredi et la bière était fraiche !

Désireux de visiter une de ses usines (il en dirige 4, 2 vers Savannakhet et 2 vers les 4000 îles) il me dit que j’étais obligé de passer devant l’un d’entre elle. Qu’il me suffisait de lui dire et qu’il préviendrait l’équipe sur place.

Nous sommes donc devant l’immense portail de l’usine IDP. Un premier vigile en uniforme nous voit et s’avance vers nous, nous faisant signe de partir. Je lui explique que je connais Frédéric et que nous avions été annoncés pour venir visiter l’usine dans la journée. Je n’ai pas le temps de finir que le second vigile arrive et nous fait le même geste que le premier. Je me répète et ils se décident à aller chercher le responsable qui appelle Frédéric. Nous voilà rentrés !

Suite à son accueil plutôt méfiant (qui ne l’aurait pas été en voyant un bus local déposer 3 touristes devant le portail d’une usine au milieu de nulle part !) l’équipe s’est détendue. Nous sommes allés poser nos sacs dans leurs bureaux et le responsable accompagné du mécano nous a fait visiter cette immense usine qui n’a strictement rien à envier aux entreprises de chez nous !

Nous sentions que les employés étaient surpris mais fiers que des étrangers s’intéressent à ce qu’ils faisaient. D’autant que si j’ai tendance à poser de nombreuses questions, Thibault et Clément n’étaient pas en reste. « Et à quoi ça sert ça  ? «  Et c’est quoi le rôle du responsable qualité ? » « Et comment vous nettoyer le riz ? ». C’est d’ailleurs le mécano qui, à la fin de la visite, a le premier dégainé son téléphone pour que l’on fasse une photo de groupe. Le responsable m’a également offert un sachet de riz que je m’empresse de dater. Si Touï m’a offert la Rice Box, IDP m’aura donc offert le riz, je pense qu’un atelier cuisine sera de rigueur à mon retour en France !

Après un café, le responsable nous propose même de nous amener jusqu’à l’embarcadère pour aller jusqu’aux 4000 iles où je passerai mes derniers jours au Laos.

Voilà une aventure qui, malgré le manque d’embuche (où notre chance insolante à avoir réussi à les déjouer) n’aura pas manqué de nous tenir en haleine

En camargue aussi il y a du riz ! Approfondissez le sujet ici !

2 Comments

  • Alexandre

    12 novembre 2018 at 2 h 24 min

    Bonjour,

    Pourrais-tu me donner l’adresse de la guesthouse Tout. je serai au Laos durant tous les mois de décembre et j’aimerais y faire un trek au XE Pian 🙂

    merci

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    • Guillaume

      12 novembre 2018 at 3 h 52 min

      Hello ! Je ne me souviens plus du tout de l’adresse ! Par contre c’est hyper simple. Il faut, depuis Pakse prendre un bus au terminal nord. et le premier arrêt à l’entrée du village c’est la guesthouse (Il n’y a que 2 hôtels dans le village et l’autre est un hotelplus luxueux ! Tu ne pourras donc pas te tromper 🙂

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