Le krama, écharpe à tout faire au Cambodge

Tout à commencé lors de mon retour à Phnom Penh.  Je revenais de Koh Rong Samloem et retrouvais Théo et Julie avec qui j’ai fait un bout de route entre le nord de la Thailande et le Laos.

Après une visite du palais royal de Phnom Penh, notre guide nous a parlé de l’élaboration d’un record du monde qui se déroulait actuellement à quelques encablures de là. Les cambodgiens se sont en effet donné pour mission folle de tisser le plus long Krama au monde. Soit une écharpe de 1000 mètres de long !

Nous avons rencontré Hun par hasard sur le marché. Il tenait compagnie à sa femme qui avait une étale sur le marché artisanale. Hun est prof aux beaux arts de Phnom Penh, il enseigne l’art et les coutume Khmeres et je vous laisse imaginer sa joie lorsqu’il a vues étrangers s’intéresser à ce record qui pour lui met aux yeux du monde les coutumes de son pays !

Hun est chargé de documenter l’élaboration du record en écrivant un livre. Il veut le documenter d’un reportage photo. Il nous a donc demandé de poser devant le slogan « Tous ensemble avec le Karma » ! Nous ne nous sommes pas fait prier !

Le Krama est une écharpe traditionnelle cambodgienne. On en trouve en soie et en coton. Dans le pays, vous ne pourrez pas passer à coté de ces écharpes généralement à carreaux qui servent à tout faire.

Toutes les catégories sociales en ont et la portent aussi bien en écharpe qu’autour de la tete pour se protéger du soleil, en jupe, en short, autour de la taille, des épaules… les cambodgiens ne manquent pas d’ingéniosité pour utiliser ce bout de tissu. Ils disent qu’il y a plus de 60 utilisations. Ce n’est pas rare de voir les femmes porter leur bébé dans un Krama, et j’en ai meme vu servir de hamac !

Sur le stand de la femme de Hun nous découvrons les différents motifs que l’on peut trouver sur les Kramas

Enfin c’est une véritable institution et l’élaboration de ce record rassemble tout un peuple autour d’un élément fédérateur.

Je vous laisse découvrir en images comment j’ai pu participer à l’élaboration du record et ainsi obtenir mon « passeport » d’ambassadeur du Krama !

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