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De la Nouvelle Orléans à Nashville, la route du blues.

Passionné de musique et tentant depuis quelques années maintenant de chatouiller ma guitare, je voulais profiter de mon passage aux Etats-Unis pour revenir aux source de tant de musiques actuelles.

La Nouvelle-Orléans

Après un bref passage dans les Everglades et à Miami, j’ai donc commencé ce pèlerinage à New Orleans, véritable Mecque du Jazz. Là-bas j’ai été happé par l’atmosphère qui règne dans les rues. La musique est partout et quand on sort du vieux carré (le quartier français, point de chute de la plupart des touristes) on en arrive presque à se demander si les gens font autre chose que de jouer de la musique. On m’a d’ailleurs dit que c’était la ville qui recense le plus grand nombre de musiciens professionnels par nombre d’habitant aux USA (info à vérifier mais c’est dire !). La plupart des habitants se promènent avec un fly case à la main. Guitare, contrebasse, saxo, trombone, caisse claire ou cymbales, de joyeuses troupes se forment la nuit tombée pour animer les coins des rues. Entre fanfare et jazz, la Nouvelle Orléans raisonne au rythme des applaudissement des passants qui dansent dans les rues. 

Le tableau est plutôt marrant quand on s’approche et que l’on voit des jeunes au style plutôt urbain faire vivre une musique qui, dans un autre contexte, ne correspondrait pas à leur look. 

Le delta du blues

Je regrette de ne pas avoir pu aller me balader sur les routes de campagne du « delta du blues » au croisement d’une desquelles, Robert Johnson aurait vendu son âme au malin pour jouer de sa guitare comme un diable mais les Etats-unis, comme souvent les pays développer on tendance à l’être, sont plus individualistes que les autres pays de mon voyage. Les transports en commun y sont donc moins développés (normal, chacun à sa grosse voiture) et c’est donc ici que, pour la première fois, j’ai du me résigner à supprimer des étapes, faute de ne pouvoir me déplacer à ma guise une fois sur place. Ce ne sera donc pas cette fois qu’ai pu vendre mon âme au diable !

Memphis

C’est dans ce micro que les légendes du Rock’n’Roll ont chanté leurs premiers succès

Après cette introduction en fanfare à la Nouvelle Orléans, je prends donc la route de Memphis ou je vais passer quelques jours dans les pas du King et des plus grands. Car si l’on considère que le rock et la pop, sont nés de la rencontre du blues et de la country, le mariage a eu lieu dans les studios SUN du génial Sam Phillips. 

B.B. King, Ike Turner, Elvis « le King » Presley, Johny Cash, Carl Perkings, Jerry Lee Lewis… les noms s’enchainent et déchainent. 

Memphis, c’est la capitale du Blues. Cette ville, pourtant fantomatique lors de mon passage, m’a marquée au fer blanc. La présence des plus grands s’y fait encore sentir dans ce décor qui ressemble bien plus qu’ailleurs à l’idée que l’on se fait d’une ville de l’Amérique profonde.

J’ai profité de mon passage à Memphis pour visiter la maison du King, les studios SUN mais également le label STAX car, si Memphis est la capitale du Blues, elle est également une place forte de la soul. On a tous entendu au moins une fois la bande son du film Shaft primée aux Oscars pour ne citer qu’elle. 

Graceland : la maison du King

Memphis est le fief d’Elvis Presley. il y a grandi, y a fait ses gammes, y a enregistré son premier single et, malgré sa popularité grandissante, il y a toujours gardé ses racines.

Après son premier succès il a rapidement acheter cette maison dans laquelle vivra ses parents et sa grand mère. Il avait toujours promis à sa mère qu’un jour elle aurait une belle maison. Cela sera chose faite très rapidement.

Cette maison en constante évolution nous permet d voir, bien sur, les gouts du king en matière de décoration. Plus c’est cher plus c’est beau… Je vous laisse vérifier si ça marche.Mais ce qui m’aura le plus marqué est ce qu’elle dégage en terme d’organisation. Au fur et à mesure que l’on avance dans la visite on se rend compte que le King n’aimait pas être seul. Il était souvent accompagné de sa bande de potes t de sa famille. Sa de billard, bar, écuries, voiturettes de golf. S’il se mettait au cheval, tout le monde avait par exemple droit au sen. Les habitant s de Memphis se rappellent ainsi par exemple des cortèges de voiturettes de golf sortant de la demeure pour aller promener en ville.

Dans la propriété on peu également visiter l’avion privé de la star du Rock’n’Roll. Ici aussi, la demie mesure n’existe pas et l’on peut ainsi observer des fixation de ceinture de sécurité en or massif et des finition en bois exotique.

Dans un musée de Nashville est également exposé une des Cadillacs du King. Cette dernière est peinte avec une peinture composée de poussière de diamant et d’éqcaille d’un poisson japonais. Une quarantaine de couches qui lui donneuse couleur unique et dont le prix pourrait certainement nous payer plusieurs voitures de rêve !

Nashville

Mon itinéraire me mène ensuite à Nashville, berceau de la country et dont la dynamique actuelle fait qu’elle s’est autoproclamée « capitale de la musique ». Je dis ça avec un peu d’humour mais il est vrai que Nashville devient le lieu de confluence de toutes les musiques américaines, le mouvement s’accélérant depuis que Jack White a décidé d’y installer son studio d’enregistrement, pour ainsi dire, sa base armée. Les visite de ces studios sont rares, uniquement sur réservation et on doit laisser téléphones et appareils photos dans une boite à l’entrée avant d’aller parcourir les lieux. C’est en effet ici, que sont enregistrés les artistes du label mais également que l’on conçoit les pochettes des vinyles, les godes et j’ai sans doute pu voir des choses qui ne sortiront qu’au cours de l’année alors pas de preuve. Ce moment était le mien.. Tant pis pour vous ! Je peux par contre vous dire qu’il y a une tête d’éléphant empaillée dans la salle d’enregistrement et qu’un espèce de Gnous, empaillé lui aussi, nous accueille dans la petite commune.

A Nashville, il suffit de pousser les portes battantes d’un bar pour s’immerger dans l’ambiance. J’ai pu écouter le clavier de Van Morrisson ou un des guitaristes ayant eu la chance de jouer avec Chuck Berry ou Little Richard… rien que ça !

J’ai profité de mon passage dans cette ville « capitale de la musique » pour m’acheté une guitare. On m’a en effet volé la mienne en France durant mon voyage et je cherchais un moyen symbolique de la remplacer (j’ai commencé la guitare en même temps que j’ai appris pour mon problème de vue et ma guitare était sans doute le seul objet auquel j’étais vraiment attaché). J’ai trouvé une petite pépite. Une Guitare Parlor à la caisse réduite. Ces guitares étaient utilisées par les premiers bluesmen qui accompagnaient leurs complaintes d’une petite mélodie.

Pour la petite histoire, chez nous, la country est un courant musical marginal. Mais l’histoire de la country a encore de belle page à écrire et les artistes se battent comme des chiens pour atteindre les strass et les palettes du grand olé opry, salle iconique de la country ou son passé les plus grands et où, aujourd’hui, les jeunes pousses cotaient les légendes. Taylor Swift qui occupe une place particulière au country hall of famé, y est par exemple passée. Pour la partie un peu plus « underground », ma chouchoute est produite par Jack White himself : Margo Price.

Bref, ce séjour initiatique aux USA m’aura permis de comprendre d’ou vient la musique que j’aime tant. 

Je vais donc tenter de vous raconter dans un prochain article comment nait un courant musical. Celui sans lequel, les Beatles, les Rolling Stones, Jimi Hendrix, Eric Clapton, Led Zeppelin mais aussi la plupart des musiques qui passent à la radio aujourd’hui, n’existeraient probablement pas.

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